Il y a 10 jours (14 novembre 2019), la Cour pénale internationale a autorisé une enquête sur les crimes présumés commis en Birmanie contre les Rohingyas.
En août 2017, en réponse à des attaques de la rébellion Rohingyas, l'armée birmane menait des raids contre des villages de cette minorité musulmane. Ces violences ont fait au moins mille morts en l'espace de deux semaines, selon les Nations unies. 740 000 Rohingyas ont dû se réfugier au Bangladesh. Aujourd'hui la situation est toujours très instable dans l'État d'Arakan. Aung Kyaw Moe, militant Rohingya, appelle au dialogue entre les différentes communautés birmanes. De passage à Paris, il a répondu aux questions d'Oriane Verdier.
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