«Mort cérébrale» de l’Otan: «Macron a plutôt braqué ses partenaires européens»
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Dans une interview à l’hebdomadaire britannique The Economist parue hier, Emmanuel Macron a jugé, 70 ans après sa création, l’Otan en état de « mort cérébrale », déplorant le manque de coordination entre les Etats-Unis et l’Europe et le comportement unilatéral de la Turquie, membre de l’Alliance atlantique, en Syrie. Un avis qui provoque depuis une cascade de réactions en Europe et dans le monde. L’analyse de l’invitée de la mi-journée de RFI, Jenny Raflik, professeure en histoire contemporaine des relations internationales à l'Université de Nantes, spécialiste de l’Otan.
« Il a choisi un ton pour le moins surprenant, très provoquant, qui n’est pas sans rappeler celui que Donald Trump avait utilisé lui-même à plusieurs reprises pour parler de l’Otan, qu’il avait qualifiée d’obsolète et de passéiste. Et il l’avait fait aussi dans un journal britannique. »
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