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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: l’alerte pollution à Rouen

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Une fumée noire s'échappe de l'usine Lubrizol à Rouen, en Normandie, le 26 septembre 2019.
Une fumée noire s'échappe de l'usine Lubrizol à Rouen, en Normandie, le 26 septembre 2019. AFP/Philippe Lopez
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La ville de Rouen et ses environs sont en état d’alerte après avoir été sévèrement pollués avant-hier par l’incendie d’une usine chimique à haut risque. Le feu a ravagé l’usine Lubrizol, située à trois kilomètres du centre-ville de cette vénérable cité de la région Normandie, celle-là même où fut brulée Jeanne d’Arc il y a cinq siècles. Il a provoqué une pollution d’ampleur.

Cet incendie s’est déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi. Depuis, Rouen est une « ville morte », lance en Une le journal Le Monde, et comme la ville, les campagnes environnantes sont imprégnées d’une suie qui inquiète. L’usine produit des additifs pour huiles de moteurs, pour les carburants et les peintures. Le site est classé Seveso « seuil haut », c’est-à-dire qu’il est en effet à haut risque. Depuis l’incendie, les propriétaires d’animaux doivent les rentrer et sécuriser leur abreuvement, les maraîchers et céréaliers ne doivent plus récolter leurs productions.

À Rouen, un mot est désormais dans toutes les têtes, et le journal Le Figaro le consigne dans un titre : la peur. C’est désormais « la peur de la pollution [qui] domine », constate ce quotidien.

« Rouen sale angoisse », rehausse en Une Libération

Du reste, pas moins de quatre ministres se sont déjà rendus sur place. Ailleurs en France, quels sont les risques potentiels ? La réponse est également abordée par Libération. « Il suffit de regarder la carte de France indiquant les emplacements des sites Seveso pour avoir des frissons dans le dos, énonce Libé. Le pays ne compte pas moins de 1 312 usines Seveso, dont 705 "seuil haut", réparties sur l’ensemble du territoire et surtout, pour beaucoup, dans des zones urbanisées, donc au contact direct de la population. »

Chirac nostalgie

Cette pollution chimique aura été éclipsée dans les médias par la mort de Jacques Chira, dont la nostalgie est encore à la Une ce matin. « Chirac dégageait naturellement de la chaleur humaine. Il aimait les gens tout simplement. Ne cherchons pas plus loin l'émotion que suscite sa disparition », analyse La Montagne.

Chirac était un « personnage, comme on n'en fait plus, [il] faisait au fond partie de la famille », explique La Presse de la Manche.

« Jacques Chirac aimait les gens, tout simplement, résume Le Journal de la Haute-Marne. Il n'est alors pas étonnant que les Français, qu'ils soient de gauche ou de droite, retiennent depuis deux jours le personnage attachant plutôt que le politique ».

Pour Le Figaro, Chirac, c'est « d'abord une nostalgie »

Selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Chirac était « tellement français que les Français ont fini par l'aimer ».

« Malgré ses erreurs et ses défauts, il était devenu la preuve que notre cher et vieux pays avait une âme, énonce La Provence. Il en portait un morceau. C'est pourquoi il manque tant aux Français depuis jeudi dernier. »

La République des Pyrénées voit en Chirac le « reflet d'une époque où la politique se faisait à l'ancienne, sans l'information continue et sans réseaux sociaux et où servir revenait aussi souvent à se servir ».

Bilan ? « Jacques Chirac fut finalement un gestionnaire, pragmatique avant tout, tranche L'Alsace. Tellement soucieux de maintenir l'unité des Français, il en oublia parfois de passer des paroles aux actes ».

Un espoir disparaît

Ce mystère à présent autour de l’acteur Gérald Thomassin. Soupçonné d’être impliqué dans un meurtre, mis en examen dans cette affaire… Depuis un mois, il a disparu. Selon Libération, « une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte par le parquet de La Rochelle le 7 septembre ». Espoir du cinéma français, lauréat d’un César du meilleur espoir masculin, Gérald Thomassin est en effet soupçonné d’avoir été impliqué, il y a onze ans, dans l’assassinat d’une mère de famille dans une petite ville de l’est de la France. La police judiciaire le recherche. Mais il n’y a pour le moment « aucun signe » de Gérald Thomassin, signale-t-on du côté du parquet, pointe Libération.

Si tu ne possèdes pas de montre à 1 million d’euros, tu as raté ta vie

Au Qatar, les Mondiaux d’athlétisme ont débuté hier à Doha. Mais comment cet émirat du Golfe persique écrasé de chaleur a-t-il obtenu l’organisation d’une telle compétition ? Réponse : en versant de l’argent. Étant rappelé que l’attribution de ces Mondiaux d’athlétisme est visée par une enquête judiciaire française sur une affaire de corruption présumée au sein de l’IAAF, la Fédération internationale d’athlétisme, selon Mediapart, juste avant le vote du 18 novembre 2014 qui allait lui attribuer ces « Mondiaux », le Qatar s’est engagé à « verser 37 millions de dollars à l’IAAF, dont 4,5 millions pour acheter les droits nationaux de l'événement (c’est-à-dire l’exploitation de la billetterie et des sponsors nationaux).

Un projet de contrat, négocié trois mois plus tard, stipulait que ces 4,5 millions devaient être versés à The Sporting Age, une société-écran immatriculée à Singapour contrôlée par Papa Massata Diack, le fils du président de l’IAAF à l’époque, Lamine Diack. »

Où est passé cet argent ? Une partie, en tout cas a été dépensée à Paris. Ainsi, « The Sporting Age a viré 126 787 euros à une boutique de luxe du quartier des Champs-Élysées, révèle Mediapart. Interrogé par les policiers, le gérant a confirmé que Papa Massata Diack lui avait acheté à plusieurs reprises des montres et objets de luxe, pour un montant total de 1,7 million d’euros. »

Ce journal en ligne précise que père et fils Diack « seront jugés pour corruption à partir du 13 janvier 2020 à Paris pour avoir, moyennant finances, blanchi des athlètes dopés avec la complicité de la fédération russe d’athlétisme ». Ce journal en ligne annonce aussi que le Comité international olympique a demandé au président du Sénégal, Macky Sall, de coopérer avec les autorités françaises qui demandent l’extradition de Papa Massata Diack, ce que « le président Sall a accepté », énonce Mediapart.

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