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Orient hebdo

Les «Veuves noires de Daech» dans la revue Moyen-Orient

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Depuis 2015, la sociologue Hasna Hussein s’intéresse à l'étude de l'engagement des femmes dans les rangs des groupes jihadistes, particulièrement Daech. Même si les femmes ont souvent des rôles de soutien aux combattants et qu'elles n'ont généralement accès à des rôles décisionnels que lorsqu'il s'agit de recrutement et de maintien de l'engagement d'autres femmes, il faut aussi tenir compte d'évolutions plus récentes. Ainsi, des sphères féminines se sont-elles formées au sein de cette mouvance jihadiste, principalement parmi les «migrantes» (muhâjirât). Certaines d'entre elles disposent d'une forme d'autonomie par rapport à d'autres consœurs. Les propagandistes, recruteuses ou idéologues et dirigeantes de Daech font partie du groupe des privilégiées qu’elle nomme «Les Veuves noires», titre d’un article qu’elle publie dans le dernier numéro de notre partenaire, la revue Moyen-Orient. Concernant précisément les conseillères, Hasna Hussein précise que les écrits de ces dernières s'alignent sur la méthode de détournement des textes et codes religieux adoptée par l’organisation État islamique afin de légitimer leurs propos appelant à la haine, le rejet et la violence extrême envers l'autre.

Hasna Hussein.
Hasna Hussein. © RFI/Éric Bataillon
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