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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: l’indépendance de l’Ecosse en cas de Brexit

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Nicola Sturgeon, Première ministre de l'Ecosse et chef de file du SNP, à Aberdeen, le 18 mars 2017.
Nicola Sturgeon, Première ministre de l'Ecosse et chef de file du SNP, à Aberdeen, le 18 mars 2017. REUTERS/Russell Cheyne
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C’est ce que dit la Première ministre écossaise à un consortium de journaux européens dont, en France, Le Figaro. « Si l’Écosse veut rester dans l’Union au cas où il y aurait un Brexit, il faudra qu’elle devienne un pays indépendant », prévient Nicola Sturgeon, « je pense qu’il y aura un second référendum, les sondages le suggèrent aussi. Et l’Écosse choisira d’être indépendante », prédit-elle dans Le Figaro, avant d’évoquer la nécessité pour l’Ecosse de « prendre son destin en main et c’est ce que permet l’indépendance ».

Le Maire anticapitaliste

En France, le ministre de l’économie critique le capitalisme du XXe siècle. Selon Bruno Le Maire, il n’est « plus viable ». Dans un entretien au journal La Croix, le ministre de l’Economie appelle l’Europe à être le « continent du capitalisme responsable ». La croissance « ne peut plus se faire au prix d’une destruction de la planète et de l’explosion des inégalités au sein d’un même pays », dit Bruno Le Maire au quotidien catholique français. Dans cette interview, le ministre de l’Economie met aussi en garde contre les guerres commerciales

Dassaut-système

En France encore, on s’achemine vers un procès pénal dans l’affaire des achats de voix jadis mis en place à Corbeil-Essonnes, près de Paris, par l’ancien sénateur-maire LR aujourd’hui décédé, l’industriel Serge Dassault, qui était également propriétaire du Figaro. Selon Mediapart, après six ans d’enquête, le juge en charge de l’instruction de cette affaire a, la semaine dernière, renvoyé devant le tribunal sept membres du « système Dassault », dont l’actuel maire Jean-Pierre Bechter pour « achat de votes » et « financement illégal de campagne électorale ». L’enquête a mis au jour des financements illégaux présumés de campagne électorale. Mediapart cite ainsi la bagatelle de plus de 6 millions d’euros en 2009 et près de 9 millions en 2010, via des dons en liquide, ou des permis de conduire offerts ou encore des prêts jamais remboursés, ainsi qu’une « cagnotte offshore » au Liban et évoque le « climat quasi-mafieux » créé dans les cités de Corbeil par le « système Dassault ». Après la mort de Serge Dassault, l’action publique le concernant est bien sûr éteinte. Mais « un autre protagoniste sera absent lors de l’éventuel procès : Mamadou Kébé, retrouvé pendu le 5 janvier dernier au milieu de la cité des Tarterêts, dont il était originaire », rappelle Mediapart.

Les silences de la macronie

Autre affaire en France, celle qui concerne Pierre Cabaré, député LREM de Toulouse, dans le sud du pays, accusé de harcèlement moral, harcèlement et agression sexuels par d’ex-collaborateurs. Et les instances dirigeantes de LREM savaient. Selon le journal La Dépêche du Midi, le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, ainsi que le président du groupe majoritaire LREM, Gilles Le Gendre, et le délégué général de la République en marche, Stanislas Guérini, « étaient au courant depuis le mois de mai dernier ». Ce quotidien du sud de la France publie le fac-simile d’un courrier adressé par les plaignants à ces trois dirigeants de LREM pour se plaindre des agissements présumés de Pierre Cabaré, député de la première circonscription de Haute-Garonne, mais aussi vice-président de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes. Des plaignants qui n’ont reçu aucune réponse.

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