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Accents d'Europe

Chaos à Westminster

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Boris Johnson, le Premier ministre britannique ne croyait pas si bien dire en ouvrant son discours sur ce 3 septembre, date anniversaire marquant l’entrée il y a 80 ans du Royaume-Uni dans la Seconde Guerre mondiale. La guerre est bien déclarée. Contre l’Europe, mais aussi contre le Parlement. Lors d’une journée électrique, voire chaotique, le Premier ministre n’a pas seulement perdu un vote crucial. 21 députés de son camp et non des moindres, des figures historiques et des anciens ministres ont voté contre lui, pour reprendre en main l’ordre du jour et s’opposer à un Brexit sans accord. Le Premier ministre a aussi perdu sa majorité à la Chambre. Tout un symbole, le député conservateur Phillip Lee est allé s’asseoir sur les bancs de l’opposition libérale démocrate, provoquant la stupeur. Récit avec Marie Billon.

Journée agitée au Parlement de Londres ce mardi 3 septembre.
Journée agitée au Parlement de Londres ce mardi 3 septembre. PRU/AFP
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La suite elle est à suivre bien sûr heure par heure ,dans les journaux sur notre chaine, avec la perspective peut être d’élections anticipées. Tout est possible. Le spectacle de ce chaos institutionnel est inédit. Comment en est-on arrivé là ? C’est ce qu’a expliqué l’universitaire Emmanuelle Avril à Catherine Rolland. Dans son livre Où va le Royaume-Uni ? Le Brexit et après qui vient de sortir chez Odile Jacob.

« Le Royaume-Uni, mère de toutes les démocraties », la citation a aujourd’hui un coup dans l’aile. Et dans son livre co-écrit avec Pauline Schnapper, la professeure de civilisation britannique à la Sorbonne explique aussi comment cette défiance à l’égard des députés, de l’establishment comme disent les populistes, s’est nourri des affaires de corruption qui ont ébranlé Westminster en 2009.

Politique et corruption, ce sera le thème de cette seconde partie de l’émission
On commence par la Bulgarie, qui occupe la dernière place parmi les 28 dans le classement de Transparency International. Cette année, plus que toute autre a été riche en scandales touchants les plus hauts dirigeants bulgares. Récit, très fourni, de Damian Vodénitcharov à Sofia.

Des appels d’offres européens remportés sans aucune concurrence par des proches du Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Des fortunes amassées en tout juste quelques années. Il y a de quoi s’étonner sur les liens obscurs qui unissent la politique et l’argent à Budapest . Et pourtant les citoyens ne bronchent pas ou si peu. C’est le reportage en Hongrie de notre correspondante Florence Labruyère

Et en Slovaquie, on n'a pas fini de tirer les conséquences du double assassinat du journaliste Jan Kuciak et de sa compagne Martina Kusnirova, il y a un an et demi. Jan Kuciak enquêtait sur la mafia et ses liens avec le pouvoir. Le scandale de sa mort a entrainé la démission du gouvernement et l’élection à la présidence d’une femme, avocate, novice en politique Zuzana Caputova. Comme nous l’explique notre correspondant Alexis Rosenzweig, la dirigeante du pays est bien décidée à faire toute la lumière sur cette corruption, et la mafia qui gangrène la Slovaquie.

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