C'est aujourd'hui la rentrée du Parlement britannique. Pas pour longtemps, car dans quelques jours, la Chambre des communes sera suspendue, pour cinq semaines, à la demande du Premier ministre Boris Johnson. Objectif officiel : mener à bien et rapidement un certain nombre de réformes. Mais les anti-Brexit se mobilisent et crient au déni de démocratie en expliquant que cela privera le Parlement de son droit de débattre du Brexit. Certains députés cherchent le moyen d'empêcher un Brexit sans accord et de forcer le Premier ministre à demander un nouveau report. Celui-ci fait planer la menace d'élections anticipées. Boris Johnson a-t-il enterré la démocratie britannique ? C'est la question du jour.
Pour en débattre:
- Aurélien Antoine, professeur de droit public à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne et fondateur de l’Observatoire du Brexit, spécialiste du droit constitutionnel britannique.
- Adrien Rodd, maître de conférences en civilisation britannique à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et à l’Institut d’études politiques de Saint-Germain-en-Laye.
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