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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: la guerre économique entre les États-Unis et la Chine s’intensifie

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Donald Trump et Xi Jinping lors de leur sommet bilatéral en marge du G20, le 29 juin 2019 à Osaka
Donald Trump et Xi Jinping lors de leur sommet bilatéral en marge du G20, le 29 juin 2019 à Osaka AFP/Brendan Smialowski
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« Chine-Etats-Unis : la surenchère », s’exclame La Croix en première page. « Durant l’été, pas de répit. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis s’aggrave et semble désormais s’installer. Un nouveau chapitre de ce conflit s’est ouvert jeudi dernier, précise La Croix, quand le président américain a posté une série de messages rageurs. Donald Trump y annonçait de nouvelles taxes sur les importations chinoises, à compter du 1er septembre. Ce serait donc désormais l’ensemble des produits chinois, soit plus de 500 milliards de dollars de marchandises entrant aux États-Unis chaque année, qui pourraient bientôt être surtaxés. »

Réplique de la Chine hier qui « a indiqué que ses entreprises allaient cesser d’importer des produits agricoles américains. Elle a par ailleurs laissé se déprécier le cours du yuan, la monnaie chinoise, note également La Croix. Même si Pékin se défend de vouloir utiliser l’arme de la dévaluation, cela lui permet de contrer les sanctions, car la baisse du cours de sa monnaie annule partiellement l’effet des surtaxes douanières américaines. »

Résultat, constate encore La Croix, ce conflit affecte toute l’économie mondiale…

En effet, précise L’Opinion, « d’ultimatum en ultimatum, les hyperpuissances que sont les États-Unis et la Chine imposent au monde, et d’abord à une Europe spectatrice, une paix froide plus nocive qu’il n’y paraît. Désormais, les marchés financiers s’en inquiètent. Parce que le bras de fer dure, qu’il s’amplifie et que, si la densité des échanges internationaux interdit tout conflit ouvert, il se révèle lourd d’effets collatéraux : guerre des changes, guérilla technologique, ruptures géostratégiques… D’ici à fin août, les semaines s’annoncent donc cruciales pour l’avenir du commerce mondial. »

Mourir pour des gravats…

En France, l’émotion est vive après la mort brutale d’un maire, renversé par une camionnette…

Le Courrier Picard rappelle les faits : « lundi, Jean-Mathieu Michel, le maire de Signes, commune de 2 800 habitants dans le sud de la France, a perdu la vie en tentant simplement de faire respecter la loi. Des ouvriers qui déchargeaient illégalement des gravats l’ont renversé avec leur camion. Il n’a pas survécu. »

« Mourir pour des gravats, s’indigne Le Midi Libre. Le décès violent du maire de Signes qui tentait d’empêcher des maçons de déverser des décombres dans la nature est terriblement choquant. Non seulement il prouve le peu d’intérêt de certains hurluberlus pour l’environnement, mais il souligne, une fois encore, le manque de considération pour les élus de la République. »

L’Union renchérit : « l’incivilité, l’irrespect, l’irresponsabilité, l’imbécillité sont autant de comportements qui minent la vie au quotidien. Faut-il que le maire de Signes le paie de sa vie pour qu’on s’intéresse brusquement à ces attitudes insupportables qui sapent la paix publique jusqu’à transformer la rue en un espace hostile ? »

Cette triste affaire illustre « la difficulté toujours plus grande des élus, en particulier les maires de communes rurales, à exercer leurs fonctions face à des incivilités croissantes, relève L’Alsace. La crise des vocations des élus, dont l’action est paralysée entre des dotations de plus en plus chiches et des habitants toujours plus exigeants, voire menaçants, est un vrai défi posé à la France du XXIe siècle. [...] Il est urgent, estime le quotidien alsacien, que la France se dote d’un véritable statut de l’élu. La future loi en préparation devrait y contribuer. Elle ne suffira cependant pas à guérir tous les maux de notre démocratie. »

Les « esclaves de la nouvelle économie » se rebiffent

« Nouveaux prolétaires unissez-vous ! » : ça n’est pas la Une de L’Humanité, mais celle de Libération

Libération qui s’intéresse de près à la grève perlée menée par les livreurs de la plateforme de livraison Deliveroo. La multinationale britannique a en effet mis en place récemment une nouvelle tarification : « les rémunérations des courses les plus courtes baissent quand celles des plus longues   les moins rentables jusqu’à présent   augmentent. La firme a également supprimé le tarif minimum, jusqu’alors fixé à environ 4 euros. Résultat, certains livreurs disent toucher 2 euros 70 pour une course qui, selon eux, en valait 4 euros 50 auparavant. »

Commentaire de Libération : « les livreurs de plateformes (Deliveroo, Frichti, Uber, etc.) en ont assez d’être les esclaves de la nouvelle économie et ils entendent bien s’organiser pour peser sur des entreprises qui profitent de l’absence d’organisations syndicales dans ces métiers qui n’existaient pas il y a dix ans encore. [...] Trop c’est trop, s’exclame le journal : un collectif de livreurs a donc décidé de mettre la pression sur ces employeurs sans scrupule via, notamment, un mouvement de grève, grande première. » Et « ils seraient fondés, poursuit Libération, à s’inspirer de la longue bataille d’un syndicaliste américain qui, en lançant le slogan “Fight for Fifteen” (se battre pour 15 dollars l’heure), a fait converger avec succès les luttes des salariés de McDo à travers le monde. Il peut sembler paradoxal, conclut Libération, que ce mouvement émerge alors que les syndicats, en France, continuent à perdre des adhérents et du poids politique. C’est peut-être juste le signe que, face aux avatars de la mondialisation, il est grand temps de changer de logiciel et d’imaginer de nouvelles formes de luttes. »

La pétanque n’est plus un sport de papys !

Enfin, à lire dans Le Parisien : « la pétanque cartonne chez les jeunes… »

« Le fameux jeu de boules est de plus en plus populaire auprès des jeunes », relève en effet Le Parisien. « 8 % des quelque 300 000 licenciés ont moins de 18 ans » ; « depuis 2015, la pétanque est entrée dans les écoles, en cours de sport et en périscolaire. Et c’est un succès. » De même que « dans les universités, où les clubs de pétanque font sensation. »

Bref, ce sport emblématique des grandes vacances n’est plus réservé aux papys… « La pétanque s’affranchit aujourd’hui de ses stéréotypes. Nouveau sport à explorer pour les plus jeunes, loisir branché pour les étudiants, le fameux jeu de boules traverse les villes et les générations. »

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