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Afrique économie

Togo [Série 1/4]: la ville de Lomé améliore la gestion des eaux pluviales

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Afrique économie nous emmène jusqu’à vendredi au Togo pour parler de l’accès de la population à l’eau potable et à l’électricité, ainsi que de la transformation des fruits.Mais tout d’abord, la ville de Lomé s’est dotée cette année d’un quatrième lac pour la collecte et l’évacuation des eaux pluviales. Le dernier aménagement du système de gestion de ces eaux datait des années 1970. Or, la ville s’est agrandie depuis et avec les nouveaux citadins, les sources d’insalubrité se sont multipliées, augmentant la sédimentation des lacs. La construction du quatrième lac a donc été salutaire, particulièrement pour les riverains de l’ouvrage.

Une vue du quatrième lac de Lomé au Togo.
Une vue du quatrième lac de Lomé au Togo. Union européenne
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C’est un lac de 26 hectares. Le projet de sa construction comprend aussi 8 km de canaux, dont l’un alimente le lac et l’autre évacue le surplus d’eau vers la mer, ainsi que 26 km de caniveaux à travers le quartier de Bè, où l’ouvrage est construit.

Élie Kossi, coordonnateur du projet d’aménagement urbain : « Ce projet a coûté 28,2 milliards de francs CFA, soit 43 millions d’euros - financé par l’Union européenne - et la gestion est déléguée par l’Agence française de développement, qui nous a également assistés techniquement dans l’élaboration des documents et l’exécution du projet. »

Les associations du quartier ont suivi de près le développement du projet. Elles essayent aujourd’hui de promouvoir une conscience écologique.

Purce Kossi Kougblelou, responsable de l’une d’entre elles : « À toutes les phases du projet, on a été associé. Maintenant, après inauguration, vous voyez la beauté du lac ! Quand tu viens, tu vois que les gens sont en train de prendre de l’air tout autour. Mais certains continuent à venir déféquer et à venir déposer leurs ordures. C’est là où la population, comme un seul homme, s’est levée pour faire la surveillance des lieux et dissuader… »

Les pouvoirs publics organisent aujourd’hui la collecte et le ramassage des ordures. Avant la construction du 4e lac, le quartier de Bè était inondé pendant la saison pluvieuse et il y avait des morts. Il n’y a plus d’inondations désormais.
Comme les 3 autres lacs de Lomé, le 4e doit être entretenu.

« Pour l'instant, dit Purce Kossi, l'entretien est assuré par  nous en tant que maître d'ouvrage, le ministère de l'Eau, en collaboration avec la mairie également appuyée par l'agence nationale d'assainissement de salubrité publique. Il y a bien sûr de la sensibilisation qui a fait que la population aujourd'hui s'organise elle-même pour empêcher d'abord le rejet des déchets dans les caniveaux et autour du lac, mais aussi pour venir enlever les déchets le long du lac. »

En débloquant 7 milliards de francs CFA, soit plus de 10 millions d’euros, le gouvernement togolais a financé 25% du coût global de ce projet de drainage des eaux pluviales à Lomé.

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