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Bonjour l'Europe

Espagne: des drones pour surveiller les automobilistes

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Les autorités espagnoles prennent très au sérieux le contrôle de la vitesse sur les routes, en particulier les autoroutes. Des drones sont désormais habilités, non seulement pour surveiller le non-respect du règlement, mais aussi pour donner des contraventions. De nouveaux moyens qui s’inscrivent dans le cadre d’une politique de sévérité accrue.

Photo publiée par la DGT, la Direction générale de la Circulation sur laquelle on peut voir un drone utilisé pour le contrôle routier.
Photo publiée par la DGT, la Direction générale de la Circulation sur laquelle on peut voir un drone utilisé pour le contrôle routier. AFP/Direccion General de Trafico (DGT)/Handout
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de notre correspondant à Madrid,

Des drones qui peuvent devenir des agents de la circulation. Il y en a 12 qui existent déjà, et depuis des mois ils survolent tout le territoire national pour repérer les écarts de conduite. À savoir : le dépassement de véhicules dangereux, le non-respect des stops, l'usage du téléphone au volant, ou le non-port de la ceinture de sécurité. Mais la nouveauté, c’est que désormais ces mêmes drones peuvent sanctionner. Concrètement, à leur bord, il y a deux agents, un qui assure le pilotage, et l’autre le visionnage des prises de vue.

Une mesure qui renforce un dispositif important

Depuis deux ans, les autorités espagnoles, en l’occurrence la DGT, la Direction générale de la circulation, ont renforcé les moyens de contrôle. Au total, sur le territoire, on compte 1 661 points, dont 724 points mobiles pour vérifier l’excès de vitesse, 62 radars fixes, 10 hélicoptères et enfin 12 drones. C’est dans l’archipel des Canaries que les drones qui sanctionnent ont commencé à opérer.ublics ou dans les médias.

Une volonté de réduire encore plus le nombre d’accidents

L’Espagne est le 7e meilleur élève d’Europe concernant le nombre d’accidents de la route avec seulement 39 morts sur la route par million d’habitants. Au début des années 2000, on comptait plus de 5 500 victimes, puis environ 4 000 en 2006 et, l’année dernière en 2018 : 1 806, soit 24 morts de moins que l’année antérieure. Et ce, alors que les 80 millions de touristes qui louent des véhicules contribuent fortement à cette mortalité et aux quelque 138 000 blessés de la route.

Les autorités affirment que l’excès de vitesse est responsable d’environ un tiers des accidents de la route. Mais sur les réseaux sociaux, beaucoup dénoncent le ces drones soient une façon de renforcer le contrôle sur les agissements de tous.

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