L’Olympia: la salle au rideau rouge

Aujourd’hui coup de projecteur sur l’Olympia, sans doute la salle parisienne la plus prestigieuse...

Le célèbre fronton de l’Olympia où sont écrits en immenses lettres rouges les noms des artistes programmés. (Ici en mars 2013 le chanteur belge Salvator Adamo, lors de l’un de ses nombreux passages dans cette salle). Edmond Sadaka

C’est une salle à l’acoustique inégalée et à l’esthétique de théâtre : l’Olympia, située à mi-chemin entre la gare Saint-Lazare et l’Opéra, a vu défiler depuis 1954 les plus grands artistes français et internationaux. Elle est l’invention d’un défricheur de talents, auteur de chanson et d’opérettes : Bruno Coquatrix (décédé en avril 1979). « C’était un amoureux inconditionnel de la musique », selon son neveu Jean Michel Boris directeur artistique de la salle de 1959 à 2001.

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Jean-Michel Boris raconte comment Coquatrix s’est lancé dans l’aventure en 1954.

Jean Michel Boris avait commencé très jeune à travailler à l’Olympia. Il se souvient de ses débuts auprès de son oncle.

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De machiniste à directeur artistique: le parcours de Jean-Michel Boris.

Cette période entre 1955 et 1960 a été marquée à l’Olympia par la chanson française, puis par l’époque du rock et des yéyés au début des années 1960. Bruno Coquatrix a tenu aussi très vite à programmer des stars internationales.

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Chansons françaises, shows américains et rock yéyé : la programmation de l'Olympia.

Sauvée par la salle de billard

L’Olympia avait été menacée de démolition dans les années 1980, puis reconstruite à l’identique quelques mètres plus loin… Les murs sont nouveaux, mais l’ambiance n’a pas changé. La salle a conservé son âme et le bar situé dans les coulisses, le fameux bar « Marylin » créé dans les années 1950 est toujours là.

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L'histoire de Marylin, barmaid et personnage de l'Olympia.

Ces derniers mois, l’Olympia a dévoilé une autre facette de son patrimoine : la salle de billard. Un trésor caché dans le dédale de ses coulisses. D’une surface de 130 m2, elle se distingue par ses décors de céramiques de Sarreguemines classés aux monuments historiques. Depuis peu, elle est ouverte au public pour des spectacles d’humour, des mini-concerts.

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Laurent de Cerner, actuel directeur, raconte comment la salle de billard a sauvé l'Olympia

Plus d’informations sur le site officiel de l’Olympia, sa page Facebook ou son compte Instagram.