On est bien loin, en ce mois de juillet 2019, de l'atmosphère qui prévalait il y a 4 ans, au moment de la signature de l'accord sur le nucléaire iranien, un accord conclu après des années d'efforts diplomatiques, qui prévoyait la limitation du programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales contre ce pays. Les USA se sont unilatéralement retirés dudit accord en mai 2018, ont relancé, en la durcissant, leur politique de sanctions à l'encontre de Téhéran... En mai 2019, l'Iran annonçait de son coté qu'il commençait à s'affranchir progressivement de certains de ses engagements, pour forcer ses partenaires à agir pour sauver l'accord. Lesquels partenaires sont l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine. Et depuis, les incidents ne cessent de se multiplier, signe de la montée des tensions. Peut-on et comment sortir de la crise à supposer qu’aucun ne veuille la guerre ? Quel rôle pour les partenaires européens de l’accord ?
Invités :
- Azadeh Kian, professeur de Sociologie politique à l’Université Paris Diderot Paris 7 et chercheure associée au CNRS. Autrice de Femmes et pouvoir en Islam, aux éditions Michalon.
- Pierre Razoux, directeur de recherches à l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire à Paris. Auteur de La Guerre Iran-Irak, aux édtions Perrin, et Le Siècle des As. Une autre histoire de l’aviation, Prix Guynemer 2019.
- Thierry Coville, chercheur à l’IRIS.
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