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Revue de presse Afrique

À la Une: CAN 2019, le début hier des quarts de finale

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Les Sénégalais fêtent le but d'Idrissa Gana Gueye face au Bénin, en quart de finale de la CAN 2019.
Les Sénégalais fêtent le but d'Idrissa Gana Gueye face au Bénin, en quart de finale de la CAN 2019. RFI/Pierre René-Worms
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Avec tout d'abord un Bénin-Sénégal très attendu ; l'une des surprises de cette CAN allait-elle faire tomber l'un des favoris ? Eh bien non. « Ces Lions sont plus forts que les vaillants Écureuils », reconnaît La Nouvelle Tribune. « La belle épopée béninoise à la CAN a pris fin dans la chaleur étouffante du Caire devant des Lions aux crinières dressées et bien pointues. »

« Mais c'est avec la fierté d'avoir plus que fait douter les Lions du Sénégal que les Écureuils sortent de la compétition », poursuit La Nouvelle Tribune, qui vibre encore et félicite les joueurs : « Ils ont été héroïques et ont fait rêver la nation béninoise comme jamais dans l'histoire. »

Au Sénégal, on célèbre bien sûr la victoire des Lions... et on se prend à rêver. « Les Lions poursuivent leur route, affamés comme jamais », proclame Le Soleil. « Eux qui n'ont jamais encore remporté la moindre CAN rêvent de changer le cours de leur histoire. »

De son côté, Walf Quotidien ne cache pas son enthousiasme : « Les Lions ont rugi pour faire retourner les Écureuils dans leurs trous. » Mais ce ne fut pas facile pour autant. « Les Lions ont fait dans la prudence, par un jeu assez poussif et laborieux. Ils n'ont pas su inquiéter les Écureuils qui étaient bien organisés défensivement dans ce match joué devant des gradins presque vides. »

Enfin, à Ouagadougou, L'Observateur paalga file la métaphore jusqu'au bout : « Cette fois-ci, les Lions sont restés en travers de la gorge des Écureuils. Jusque-là le roi de la brousse était le menu préféré des rongeurs, mais sur ce coup, le morceau semblait plus gros à avaler. »

Les quarts de finale se poursuivent aujourd'hui avec notamment le match qui opposera la Côte d'Ivoire à l'Algérie

« Les Verts veulent confirmer », s'exclame El Watan, à la fois optimiste et prudent. « La Côte d'Ivoire n'a pas montré grand-chose jusque-là, mais la qualification peut se jouer sur un petit détail. » « L'entraîneur ivoirien Ibrahim Camara reconnaît la difficulté de la mission face aux Verts, mais il estime que son équipe a les moyens pour atteindre le dernier carré. »

À Abidjan, L'Intelligent donne lui aussi la parole à l'entraîneur des Éléphants. « Nous ferons tout pour passer ce tour », affirme Ibrahim Camara. Il reconnaît certes que « l'Algérie est nettement favorite de la compétition et du match à venir ». Mais « l'Algérie ne nous fait pas peur », ajoute-t-il aussitôt. « Si on met tout ce qu'il faut, il n'y a pas de raison de perdre ce match. »

Autre quart de finale prévu aujourd'hui : celui qui opposera la Tunisie à Madagascar

« Les Barea ont toutes les cartes en main », estime Midi-Madagasikara. « Ils jouent leur vie aujourd'hui en quart de finale de la Coupe d'Afrique des nations contre la Tunisie. Face aux Aigles de Carthage, auréolés de plusieurs titres continentaux, la mission est certes difficile, mais pas impossible. »

Midi-Madagasikara rappelle que les Malgaches ont « déjà fait mentir les pronostics, contre le Nigeria et la RDC. Alors on ne voit pas pourquoi ils ne feraient pas la même chose face aux tunisiens qui ne sont pas des foudres de guerre », conclut le quotidien.

Tout autre chose, à présent, avec la comparution des jihadistes maliens devant la CPI, la Cour pénale internationale

Benbere.org revient sur la comparution, cette semaine, à La Haye, d'Al Hassan, ancien chef de la police islamique et des mœurs au sein d'Ansar Dine, pendant l'occupation jihadiste de Tombouctou. Il est poursuivi pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Mais à Tombouctou, raconteBenbere.org, « beaucoup le considèrent comme un "petit poisson", à côté de personnalités plus importantes de l'occupation jihadiste qui se promènent dans les rues de Tombouctou, Gao ou Kidal. Il est question d'un homme surnommé "la bête noire" des femmes de Tombouctou, ou d'un juge islamique qui a ordonné qu'on coupe la main d'un présumé voleur. »

Un habitant témoigne : « Il faudrait s'intéresser à ceux qui prenaient les grandes décisions. Si ces derniers se pavanent toujours devant leurs victimes, on aura l'impression qu'il n'y a jamais eu de justice. »

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