La surpopulation carcérale est toujours d’actualité en Europe, les peines alternatives sont en hausse, mais la réinsertion est à la peine.Tableau très mitigé des prisons en Europe.On commencera tout de même cette émission par une initiative exemplaire. Celle de la justice restaurative au Royaume-Uni. Des ateliers qui permettent au détenu de prendre conscience de l’impact de ses crimes ou délits, et de rencontrer des proches des victimes. Pour se reconstruire.Marie Billon a assisté à l’un d’eux, dans la prison de Wandsworth, au sud de Londres.
En Allemagne, plusieurs Länder proposent aux détenus les plus fragiles, qui risquent de replonger, de revenir en prison. Une détention volontaire, surprenante, pour aider à la réinsertion. Les explication, depuis Berlin, de Julien Méchaussie.
La chronique d’Eve Minault
Et dans le reste de l’Europe, il existe beaucoup de bonnes initiatives pour favoriser la réinsertion des prisonniers. Elles ont été listées, en 2017, dans un rapport du Parlement européen.
À Raguse en Sicile, deux femmes ont monté une menuiserie pas comme les autres. Elles y ont embauché des employés en difficulté sociale, anciens détenus ou réfugiés. Un projet à la fois social et écologique que nous fait découvrir Cécile Debarge.
Et en Roumanie, un des pires pays d’Europe en matière de surpopulation carcérale, l’État s’est désengagé des politiques de réinsertion. Ce sont donc les citoyens et les ONG qui s’en préoccupent. C’est le cas d’Ateliers sans frontières, au sud de Bucarest. Benjamin Ribout les a rencontrés.
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