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Revue de presse des hebdomadaires français

À « la Une », le « mano a mano » Trump-Kim

Publié le :

Donald Trump et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée (DMZ) à Panmunjom, le 30 juin. 2019
Donald Trump et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée (DMZ) à Panmunjom, le 30 juin. 2019 AFP/Brendan Smialowski
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C’est une première et, sans attendre, le site Internet du journal Le Figaro la qualifie d’«historique», le leader nord-coréen Kim Jong-un a accepté l’invitation de dernière minute à lui lancée par le président des Etats-Unis afin que tous deux se rencontre sur la DMZ, la ligne de démarcation entre les deux Corées.

Donald Trump « tient à ces retrouvailles, explique Le Journal du Dimanche, pour reprendre la main sur le dossier de la dénucléarisation de la Corée du Nord ». Quand à Kim Jong Un, il souhaite « briser son isolement à l’international », complète le JDD. Lequel Journal du Dimanche rappelle les rencontres de Kim, avec le président russe Vladimir Poutine en avril, mais aussi et « surtout », souligne Le JDD, avec le président chinois Xi Jinping la semaine dernière, une première depuis quatorze ans.

Sarko, le retour ?

En France, l’homme de la semaine, incontestablement, aura été Nicolas Sarkozy. N’allez surtout pas dire à l’ancien président que 76 % des Français ne souhaitent pas « qu’il » revienne et que 57 % d’entre eux juge « négativement » son bilan, comme l’indique un sondage Ifop pour Le JDD, « il » ne vous croirait probablement pas, puisque ce même sondage indique que 65 % des « sympathisants » des Républicains « en appellent » à lui. Comme le souligne Le Journal du Dimanche, « l’ombre » de Sarkozy « encombre » la droite.

L’ombre ? Le sourire en tout cas. C’est à « la Une » de l’hebdomadaire Le Point que, regard serein, cadré en plan américain, apparaît l’ancien président français qui, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, intitulé « Passions » (Editions de l’Observatoire), a accordé un long entretien à ce magazine. Lequel journal se demande d’abord si ce livre est un « testament politique » ou un « tremplin ».

Imprimé à 200 000 exemplaires, il a été écrit « dans le plus grand secret », signale Le Point, auquel Nicolas Sarkozy tient à dire qu’il « ne renonce jamais », qu’il aime les Français « plus que l’idée de la France. Pour moi, la France, ce sont les Français », dit l’ancien président qui déclare avoir « 18 ans dans (sa) tête (même s’il se dit aussi) lucide sur le temps qui passe ».

Nicolas Sarkozy dit aussi tout le mal qu’il pense de certaines figures de la vie politique française comme son ancien Premier ministre François Fillon par exemple.

Sur ce dernier, c’est à se demander si Nicolas Sarkozy n’est pas adepte du tir sur ambulance. Jugez plutôt. « Je n’ai pas compris qui il était au plus profond de sa personnalité (…) Je suis toujours surpris quand je découvre que les autres font des choses que je n’avais pas anticipées parce que j’en aurais été incapable (…) La duplicité me surprend toujours ».

Sarko, troubadour

Sur Emmanuel Macron, en revanche, c’est l’inverse. « Quand le président Macron me demande de représenter la France, j’estime que c’est mon devoir de le faire, dit Nicolas Sarkozy au Point. Quand il souhaite que nous parlions, je suis heureux de la faire. Et si François Hollande me l’avait demandé, je l’aurais fait tout autant. Je doute cependant qu’il y ait même pensé ». Et voilà qui, aussi, est fait…

Justement, l’inimitié envers François Hollande, ce serait peut-être bien ce qu’Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy auraient en partage. A en croire l’hebdomadaire L’Obs, c’est même entre eux l’un des plus solides ciments de leur présumée « entente secrète », celle-là même qui occupe « la Une » de ce magazine, selon lequel, « le 24 janvier dernier, Brigitte Macron a déjeuné avec Carla Bruni et… Valérie Trierweiler, l’ex-compagne du « Diable », la first lady répudiée en plein quinquennat Hollande.

Lequel ancien président, bien sûr, n’a pas manqué de confier son point de vue à cet hebdomadaire. « Je sais qu’ils se voient assez régulièrement et qu’Emanuel Macron est aujourd’hui plus proche des idées de Nicolas Sarkozy que des miennes, que ce soit socialement ou fiscalement », confesse à L’Obs le prédécesseur d’Emmanuel Macron – et successeur de Nicolas Sarkozy. Ça encore, c’est fait !

Sako, le recours ?

Nicolas Sarkozy est donc en pleine promotion de son livre. Mais ses ennuis judiciaires l’attendent. L’ancien président de la République va être jugé dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire « Bismuth » pour « corruption active » et « trafic d’influence ». Comme le souligne L’Obs, ce sera « une première sous la Ve République », étant rappelé que Jacques Chirac, lui, avait été condamné en correctionnelle pour « détournements de fonds publics » et « abus de confiance ». Autrement dit, avec Nicolas Sarkozy, les incriminations pénales sont montées d’un cran. En attendant la suite de ce que L’Obs appelle « les sparadraps judiciaires de Sarkozy ».

Il va de soi que, de son côté, l’ancien président s’affiche serein. Selon lui, l’issue de ce procès à venir « ne fait pas de doute », ajoute-t-il dans l’entretien qu’il a accordé à cet hebdomadaire.

Alors ? Sarkozy, le retour, oui, mais, si, comme il le croit, l’ancien chef de l’Etat venait à être acquitté par la justice, assisterait-on à Sarkozy, le recours ? Affaire à suivre…

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