C’est d’abord un homme, c’est d’abord Ousmane. C’est d’abord un homme né à Conakry en Guinée, qui souhaitait devenir cinéaste, et qui s’est retrouvé dans un mauvais film derrière les barreaux, sur les routes de l’exil, puis une embarcation de fortune, et aujourd’hui avec un dossier de demandeur d’asile. C’est d’abord Ousmane Doumbouya, 37 ans, qui a suffisamment vécu, suffisamment à dire pour ne pas être perçu comme un migrant, c’est-à-dire comme un sans visage. Ancien étudiant en mathématique et en informatique, il a ce quelque chose de l’homme conscient qui a voulu en découdre avec le gouvernement d’Alpha Condé, d’abord en se frottant au rap, puis au documentaire sur les prisons en Guinée. La suite, c’est ce mauvais film qui fait d’Ousmane Doumbouya une plume urgente du rap français, et qui a rejoint l’Atelier des artistes en exil, devenu le lieu de ralliement de 200 créateurs réfugiés ou demandeurs d’asile...
Les choix musicaux de Ousmane Doumboya
Ousmane Doumbouya Ewama-wonan-master
Mc Solar La vie est belle.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne