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Si loin si proche

Goa, sur un air de Fado

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Au sud-ouest de l’Inde, ce petit État côtier de plus d’un million et demi d’habitants, affiche une identité singulière, à part dans la très grande Inde. À l’étranger, on connaît surtout Goa pour ses plages paradisiaques et ses communautés hier hippies, aujourd’hui techno. Or, on sait moins que Goa, longtemps surnommée « La Lisbonne de l’Orient », a connu plus de 4 siècles et demi de colonisation portugaise. Elle était même la capitale des Indes portugaises, au carrefour des civilisations hindoues, musulmanes, chrétiennes et des échanges de perles, d’épices ou de soie. En 1961, quatorze ans après le départ des Britanniques et sept ans après les Français, Goa va finalement rejoindre l’Union Indienne. Cette longue histoire portugaise a laissé des traces, encore visibles aujourd’hui, dans la culture, le patrimoine et l’esprit de ses habitants. À Panjiim, la capitale de Goa, le carnaval, tradition héritée des Portugais, bat son plein chaque année, avant le carême. À Fontainhas, le vieux quartier portugais de Panjiim, on évolue parmi les belles bâtisses coloniales aux murs colorés, entre les touristes de plus en plus nombreux et une communauté indo-portugaise discrète, à l’identité complexe, métissée, créole. Pour ces Goanais, c’est là qu’on trouve l’âme de Goa.Un reportage de Gaspard Illitch.

Le manoir Figueiredo, joyau d’architecture indo-portugaise datant de 1590 et sa cour intérieure, autrefois surnommé jardin hindou.
Le manoir Figueiredo, joyau d’architecture indo-portugaise datant de 1590 et sa cour intérieure, autrefois surnommé jardin hindou. © Gaspard Illitch
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