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30 ans après Tiananmen: la jeunesse chinoise est-elle toujours sous contrôle?

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Le 4 juin 1989, après plusieurs semaines de manifestations étudiantes pacifiques (débutées le 15 avril), les chars envoyés par le président de la Commission militaire centrale, Deng Xiaoping, entrent dans le centre de Pékin pour évacuer la place Tian’anmen, alors occupée par des étudiants. Cette répression aurait fait plus de 2 000 morts, mais, le tabou est tel que les chiffres sont inconnus. Aujourd’hui, nulle mention des chiffres 6.4 qui désignent la date du massacre. Dans la presse, sur internet, impossible de trouver des traces de l’événement. À l’heure actuelle, les jeunes Chinois n’ont aucune idée de ce qui s’est vraiment passé. Dès l’école, les enfants sont formatés, et les parents, par peur n’évoquent jamais le sujet. Au lendemain de la tuerie, Deng Xiaoping expliquait les manifestations par la faiblesse de l’éducation idéologique. Dès lors, une politique éducative patriotique se met en place. Levée du drapeau, cours sur la supériorité du parti, stages dans l’armée pour les étudiants de première année, cours d’histoire tronqués, participent à la dépolitisation de la jeunesse chinoise. Trente ans après la tuerie, qu’en est-il de la conscience politique des jeunes Chinois ? Comment vivent-ils au quotidien ?

Les tanks stationnés sur la place Tian'anmen le 4 juin 1989. Photo prise par un soldat faisant partie de l'armée appelée à la répression. Cette photo est en exposition pour la première fois début juin 2012, à Hongkong.
Les tanks stationnés sur la place Tian'anmen le 4 juin 1989. Photo prise par un soldat faisant partie de l'armée appelée à la répression. Cette photo est en exposition pour la première fois début juin 2012, à Hongkong. http://www.timable.com/event.php?eid=39721
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Avec :

- François Bougon, journaliste au journal Le Monde, auteur de La Chine sous contrôle. Tiananmen 1989-2019 (Seuil)

- Vanessa Frangville, directrice duCentre de recherches en études asiatiques à l’Université libre de Bruxelles, coordinatrice d’un projet de recherches sur les jeunesses et les espaces publics en Asie, spécialiste de la Chine

- Stéphane Lagarde, correspondant de RFI à Pékin.

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