Faut-il instaurer des critères de bonne gouvernance dans l’attribution des événements sportifs?

Chelsea-Arsenal. C'est un derby de football, comme il y en a très souvent à Londres, sauf que ce soir, c'est la finale de la Ligue Europa qui se déroule à Bakou, en Azerbaïdjan. Dans le stade de 70 000 places, il y aura 6 000 supporters de chaque club. Le reste, ce sera pour l'UEFA, ses partenaires et les proches de la famille Aliyev, qui dirige le pays depuis la chute de l'Union Soviétique avec des méthodes, notamment sur les droits humains qui posent problème, en particulier lorsque ces humains sont arméniens. Il y a bien d'autres compétitions qui posent le même type de questions. Faut-il des critères de bonne gouvernance dans l'attribution d'événements sportifs ? C'est la question du jour.

Des gens passent devant une installation, faisant la promotion de la Coupe du monde au Qatar. © REUTERS/Sergei Karpukhin

Pour en débattre :
- Jean-Baptiste Guégan, géographe, enseignant et journaliste, auteur de Géopolitique du sport : une autre explication du monde (Bréal 2017)
- Pierre Rondeau, économiste du sport, co-directeur de l’Observatoire Sport et Société de la Fondation Jean Jaurès. Co-auteur avec Richard Bouigue de Le football va-t-il exploser ? (Editions de l'Aube, 2018).