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Si loin si proche

Cap-Vert: Fogo, la vie à l’ombre du volcan

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Sur l’île de Fogo, à 2 800 mètres d’altitude, un impétueux volcan tutoie les nuages et domine l’archipel de confettis volcaniques qu’est le Cap-Vert. Le Pico de Fogo est le plus haut sommet, mais aussi le dernier volcan encore en activité de tout l’archipel. Or, depuis plus d’un siècle, malgré les éruptions et l’isolement, des hommes s’accrochent aux parois abruptes de celui qu’on surnomme « Le grand homme » et vivent dans un bout du monde aux allures de lune noire, le centre de l’ancien cratère : la caldeira.En 2014, une éruption a enseveli les deux villages de la caldeira, mais aujourd’hui, les habitants sont revenus vivre à l’ombre de leur volcan, pour cultiver la terre volcanique plutôt prodigue, et reconstruire leurs maisons et leurs pensions. Car ce décor de lave et de cendres attire les touristes et trekkeurs du monde entier. Parmi eux, une majorité de Français qui partent à l’ascension du Grand Pico, dans des paysages hors du commun.Ici, point d’électricité ou d’eau courante, et encore moins de route goudronnée pour accéder au village de Portela situé à 1 700 mètres d’altitude, celle-ci ayant été ensevelie lors de la dernière éruption. Les habitants de la caldeira ont eux-mêmes creusé à la main une piste pour rouvrir l’accès et la vie au village.Un reportage d’Hortense Volle dans la caldeira, auprès d’habitants résistants et résilients.

Sur la route de Portela. À droite, le volcan ; et au loin, une maison traditionnelle de l’île appelée Funco.
Sur la route de Portela. À droite, le volcan ; et au loin, une maison traditionnelle de l’île appelée Funco. © RFI/Hortense Volle
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Pour se rendre à Cha da caldeiras :
- Depuis Praia, la capitale de l’archipel, on peut prendre un vol intérieur ou un bateau-ferry pour Fogo.
- Ensuite à Sao Filipe, capitale de Fogo, allez au marché central ou « Mercado Municipal ». C’est de là que les taxis collectifs ou « collectivos » partent vers la caldeira chaque jour avant midi. - Pour trouver Adriano Montrond, chauffeur francophone natif de la caldeira, allez au bar-restaurant Tot Chinha, où tout le monde le connaît.
- Comptez 10 euros et 2h15 au moins de route en collectivo pour la caldeira.

Se loger / se restaurer Cha da caldeiras :
-Casa Zé e Sonia, une pension au charme simple et à l’accueil épatant
-Casa Alcindo, sur les hauteurs de Portela avec une vue imprenable sur la caldeira, tenue par une figure de l’île et son épouse française Laetitia, on y mange très bien.
-Casa Ciza e Rosé propose les meilleurs goûters de la caldeira (café de Mosteiros, fromage de chèvre et autres pâtisseries)
-Pensao Casa José Doce, une pension atypique, épargnée par l’éruption de 2014, construite en roche basaltique et ornée de visages sculptés en lave, œuvre d’un certain Tarzan.
- Zé, Alcindo, Rosé et José sont également tous guides et peuvent vous accompagner pour l’ascension du Grand Pico et/ou du Petit Pico. Ils peuvent également organiser votre transport depuis et/ou jusqu'à Sao Filipe.

À lire :
- « Cap-Vert, Notes Atlantiques », de Jean-Yves Loude. Éditions Actes Sud.

 

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