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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une : les retraites sur le pas de tir

Publié le :

AFP
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C’est le journal Le Figaro qui l’annonce en Une. Négociée depuis 18 mois entre partenaires sociaux et gouvernement, le projet de loi portant cette réforme - majeure - est bouclé. « À quelques virgules près, la copie de Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire chargé du dossier, est prête. Sauf imprévu, il devrait remettre son rapport de recommandations et propositions à Édouard Philippe la première quinzaine de juillet, afin de nourrir la future loi de réforme », énonce Le Figaro. Quotidien dans lequel, justement, Jean-Paul Delevoye déclare être prêt à « proposer un texte rapidement. Tout est transparent, tout est clair, malgré l’appétence de certains pour un feuilleton à la Dallas », dit-il.

Selon Le Figaro, « cinq points de la réforme Delevoye sont d’ores et déjà acquis » et cinq autres « restent encore à trancher ».

Impossible ici de tous les passer en revue, mais sans surprise, parmi les « d’ores et déjà acquis », à noter que le régime de retraite en France demeurera universel. Cela veut bien dire que le futur système sera « par répartition et par points. Un euro cotisé donnera les mêmes droits à chacun, souligne Le Figaro. Des dérogations, sur des critères objectifs, subsisteront pour certains régimes », complète ce journal.

Ce système « entrera en vigueur en janvier 2025. La génération 1963 sera la première à voir ses pensions calculées en points. Les droits acquis de l’ancien système seront conservés à l’euro près (…) Exit les 25 meilleures années (privé) et les six derniers mois de salaire (public) pour calculer le montant de la pension. La notion de durée disparaît, seuls demeurent les points. »

Quant à l’âge de départ à la retraite, le projet révélé par Le Figaro prévoit que l’âge légal « restera fixé à 62 ans, des coefficients majorants (surcote) inciteront à partir plus tard. Une décote (baisse de pension en cas de maintien du départ) n’est pas prévue », signale ce quotidien.

Ligue des extrêmes à Milan

Milan, Italie du Nord, au pied du Dôme, la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, troisième plus grande église du monde, le leader de la Ligue Matteo Salvini organise son giga-meeting auquel participera la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.

« À Milan, la démonstration de force des populistes », lance Le Parisien, au sujet de ce rassemblement « initié » par Matteo Salvini, et qui se déroulera « sous l’œil de Steve Bannon », l’ex-conseiller spécial de Donald Trump.

Lequel Steve Bannon, considère dans un entretien au Parisien, que, de toutes les élections qui se dérouleront en Europe dans huit jours, « c’est de loin, ici, en France, la plus importante. Pas de doute », dit-il au Parisien, en prédisant un « tremblement de terre ».

Sont en tout cas attendus à Milan 12 partis de droite nationaliste ou d’extrême-droite, venus de 12 pays, « grande coalition » que Libération préfère appeler la « Ligue des ligues » et que le parti d’extrême droite espagnol Vox « pourrait rejoindre (…) après les européennes ».

Alors, tremblement de terre ou pas ? « Sans bruit ni faire grand-chose, ce qu'elle réussit le mieux, Marine Le Pen a pris la tête de la course strasbourgeoise, souligne La Nouvelle République. Dédiabolisée depuis belle lurette, la voici responsabilisée dans sa croisade contre le "système" dont Emmanuel Macron serait la caricaturale incarnation. L'alerte est sonnée, le cheval du populisme s'apprête à entrer dans les murs de la Troie communautaire », prévient ce quotidien du centre de la France.

Libération, en tout cas, évoque en Une la possibilité d’un « chamboule-tout » dans huit jours, lors des élections européennes, en prévenant que le « face-à-face » de toujours au Parlement européen entre gauche sociale-démocrate et droite modérée pourrait « enfin » être bousculé par le scrutin du week-end prochain - le mot « enfin » dans cette phrase étant bien de Libération, je le précise et m’interroge sur le sens de cet adverbe ici placé. « Un big-bang ? Le mot est fort, mais ce n’est pas impossible », prévient en tout cas Libé.

Sarko dans l’avant-box

Sauf coup de théâtre, Nicolas Sarkozy ne devrait pas échapper au tribunal correctionnel pour le dépassement de ses frais de campagne lors de la présidentielle de 2012. Le Conseil constitutionnel, hier, a en effet rejeté l’ultime recours de l’ancien président français dans cette affaire dite « Bygmalion », du nom de l’agence de communication qui a organisé ladite campagne électorale.

Nicolas Sarkozy devrait donc être jugé pour « financement illégal de campagne électorale ». Etant rappelé que Jacques Chirac a déjà été condamné au pénal, mais qu’un certificat médical avait privé les photographes du cliché d’un ancien président de la République dans le box des accusés, « Sarkozy jouait la montre depuis deux ans pour éviter l’inévitable : sa comparution à la barre », énonce Libération.

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