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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: le si cher Parlement européen

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Mercredi 17 avril, avant-dernière journée de session plénière du Parlement européen à Strasbourg avant les élections européennes.
Mercredi 17 avril, avant-dernière journée de session plénière du Parlement européen à Strasbourg avant les élections européennes. FREDERICK FLORIN / AFP
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Elles sont à tout le moins dérangeantes, ces informations à la Une du journal Le Monde. Laquelle Une pointe les « dérives budgétaires dudit Parlement. Sur la foi d’une "note" qu’a consultée le quotidien du soir », Le Monde relève ainsi que, l’an prochain, le budget du Parlement européen « devrait passer la barre symbolique des 2 milliards d’euros (soit) l’équivalent de 2,5 millions d’euros par an et par eurodéputé ». Ce quotidien souligne que les moyens mis à disposition des eurodéputés et de leurs équipes sont « confortables » et que les contrôles sur leur travail sont « quasiment inexistants ». Des informations ramassées sous ce titre : « Très cher Parlement européen. »

Dérives budgétaires ? Le Monde note ainsi que « malgré le passage du nombre d’élus de 751 à 705 - du moins si le Brexit finit par avoir lieu -, les eurodéputés ont en effet prévu d’augmenter de nouveau leurs moyens, de 2,68 % ».

Oui mais, le 26 mai prochain, il s'agira d'élire des député-e-s européen-ne-s qui auront à « défendre et à promouvoir des choix fondamentaux déterminant nos vies quotidiennes », rappelle La Marseillaise. Seulement voilà, déplore ce quotidien de la cité phocéenne, dans cette campagne électorale, « les enjeux sociaux, écologiques, économiques sont envoyés aux oubliettes au "bénéfice" d'un concours de bobinettes des ex-présidentiables, qui s'affichent désormais au côté de leur candidat, devenus des faux nez. Macron et d'autres ont décidé qu'on voterait non pour un projet de vie commun, mais sur leur personne et contre X ou Y, regrette La Marseillaise. Ils nous proposent en quelque sorte un nouveau tour des présidentielles de 2017. »

L’inversion de la courbe ?

Le chômage est en baisse en France. Il est « au plus bas depuis dix ans », pointe Le Parisien, « il n’avait pas connu plus bas niveau depuis 2009. Le taux de chômage est en léger recul de 0,1 point, à 8,7% en France (hors Mayotte), selon des chiffres de l’Insee dévoilés hier. Sur la seule France métropolitaine, 2,4 millions de personnes sont donc considérées comme chômeurs, soit une baisse de 19 000 sur un trimestre. »

Et le journal La Montagne s’en réjouit : « Trouvons là quand même une raison d'espérer dans la courbe du chômage. Celle qui était chère à Hollande, mais sans retour d'affection, celle que Macron défie à son tour. Ce chômage, dans l'angle mort des manifestations du samedi, doit pourtant rester un sujet de préoccupation majeur », enjoint ce quotidien du centre-sud de la France.

François Hollande ? Justement. Le journal L'Union souligne que ce reflux « devrait en toute logique être porté au crédit du précédent président, puisque c'est lui qui a mis en place une série de réformes dont on peut imaginer qu'elles ont fini par porter quelques fruits. Ou du moins qu'elles n'ont pas trop détérioré la situation. Au crédit de Hollande, mais aussi de son ministre de l'Économie, un certain Macron », complète L’Union.

Le correspondant de Benalla à Moscou

Revoilà l’affaire Benalla, avec de nouvelles révélations sur un proche de l’ex-chargé de mission à L’Élysée : l’homme d’affaires français Jean-Louis Haguenauer. Mediapart le présente comme le « personnage clé du volet russe de l’affaire Benalla ».

Ce journal en ligne révèle que Jean-Louis Haguenauer est « directement connecté aux services secrets russes ; qu’il est associé financièrement avec un ancien lieutenant-colonel du FSB » ; il entretient « depuis plusieurs années des liens étroits avec Vladimir Pronichev, numéro 2 du FSB entre 2003 et 2013 » ; il s’est « mobilisé pour la campagne présidentielle » d’Emmanuel Macron en 2017 ; et il est « lié financièrement à un bar de nuit moscovite (…), le K19, situé juste en face des locaux du FSB. Un établissement visé par une enquête pour des faits de proxénétisme » ; il est « proche du député Olivier Dassault », mais aussi de Thierry Mariani ou encore de Martin Bouygues.

Edouard Philippe pris de vitesse

Mais la grande affaire de la presse française ce matin, c’est le probable assouplissement de la... limitation de vitesse sur les routes de France ! « Le 90 km/h revient », clame Le Parisien, le Premier ministre « fait marche arrière ». Pourtant, rappelle ce quotidien, « c’était son bébé, sa mesure emblématique (…) Édouard Philippe s’est pourtant finalement résolu à ouvrir la voie à un assouplissement des 80 km/h, annonçant qu’il était prêt à laisser aux départements la "responsabilité" de fixer la vitesse maximale sur leur route. Un sacré changement de pied pour le Premier ministre qui, jusque-là, avait défendu contre vents et marées cette - très impopulaire - limitation de vitesse », rappelle Le Parisien.

Dans les territoires, on ne parle que de ça. En toile de fond de la crise des « gilets jaunes », la presse quotidienne régionale résonne en écho sur cette « marche arrière » annoncée du gouvernement.

« Édouard Philippe, soi-disant "droit dans ses bottes" (…) a finalement reculé sur les 80 km/h, qu'Emmanuel Macron soutenait du bout des lèvres, relève ainsi Le Télégramme. Six mois après le début de la crise des gilets jaunes, l'exécutif semble avoir perdu son cap », estime ce quotidien.

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