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Accents d'Europe

Les Européens, inégaux face au chômage

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Si l’Europe est divisée, elle l’est plus que tout sur la question du chômage. Les statistiques ne laissent pas de doute entre le chiffre de 2,1% de sans-emploi pour la Tchéquie et de 18,5% pour la Grèce, on peut dire que les travailleurs européens ne sont pas égaux face au travail.Terres de contrastes aujourd’hui dans Accents d’Europe, en commençant par la Turquie, à la périphérie de l’Union européenne. Sur le front économique, rien ne va plus pour le président Erdogan. Le pays est en récession, le taux de chômage a grimpé à 14,7 %, quatre points de plus par rapport à l’année dernière (2018). Pour les jeunes, on atteint même 27% de sans-emploi et ce qui est nouveau 13% pour les jeunes diplômés jusqu’alors relativement épargnés. Reportage à Istanbul d’Anne Andlauer.

En Espagne, le taux de chômage, reste l'un des plus élevés du monde industrialisé.
En Espagne, le taux de chômage, reste l'un des plus élevés du monde industrialisé. © REUTERS/Andrea Comas
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Et le paradis des jeunes diplômés existe, il s’appelle la Tchéquie. Situation de plein emploi dans le pays, un peu plus de 2% de chômage. Si bien que les nouveaux arrivants sur le marché du travail ne sont pas seulement bienvenus, ils sont âprement courtisés. À Prague, Alexis Rosenzweig.

Réduire les inégalités entre régions pauvres et riches au sein de l’Europe, c’est tout l’objet des fonds de cohésion européens. 352 milliards d’euros, un tiers du budget européen pour la période 2014 - 2020, y ont été consacrés. Des pays comme la République tchèque en ont amplement profité, si bien que dans d’autres régions comme le sud de l’Italie, on réclame un rééquilibrage. Le Mezzogiorno où le taux de chômage est de 20% contre 7% au nord. Résultat, les jeunes émigrent. Reportage à Rome de Sandro Calderon.

Et en Espagne, le taux de chômage est un des pires de l’Union européenne. Deuxième sur la liste en partant du bas après la Grèce. Et malgré une nette amélioration, les jeunes restent les grands perdants avec 33% de chômage et une grande précarité pour ceux qui travaillent. À Madrid, François Musseau.

Avec l’arrivée des nouveaux régimes populistes, qu’il s’agisse de l’Italie de la Hongrie ou de la Pologne, ne parlez plus de démocratie, mais de « Peuplecratie ». Tel est le néologisme créé par deux professeurs de Sciences politiques, l’Italien Ilvo Diamanti et le Français Marc Lazar. Dans leur livre justement intitulé Peuplecratie, ils expliquent en quoi ces régimes présentent une version tronquée de la démocratie. Marc Lazar au micro de Catherine Rolland. Peuplecratie, la métamorphose des démocraties de Marc Lazar et Ilvo Diamanti, est publié chez Gallimard.

Avant les élections européennes, Accents d’Europe décrypte six infox qui polluent le débat démocratique :

Episode 1: Belgique

En partenariat avec le Parlement européen.

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Logo du Parlement européen. © Parlement européen

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