C'est aujourd'hui que les États-Unis mettent fin aux exemptions de sanctions en faveur du groupe de huit pays qui pouvaient encore continuer à acheter du pétrole iranien. L'objectif est de faire pression sur le régime de Téhéran et, si possible, d'y mettre un terme. Mais, les mollahs sont toujours là, de même que le régime castriste à Cuba ou celui de la dynastie des Kim en Corée du Nord. C'est aussi le cas des pro-Russes du Donbass en Ukraine et, après l'annexion de la Crimée, de leurs alliés moscovites, sanctionnés, eux, par les Européens. On peut donc s'interroger sur le but et l'efficacité des sanctions internationales. Des sanctions pour quoi faire ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Charlotte Beaucillon, professeur de droit international public et européen à l'Université de Lille, chercheuse au CRDP (Centre de recherche droits et perspectives du droit), chercheuse associée à l’IREDIES (Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne). Directrice du projet de recherche COMPLY relatif à la gouvernance de la conformité aux sanctions internationales
- Bastien Nivet, politologue, enseignant chercheur à l’EMLV (École de management Léonard de Vinci) et chercheur associé à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'École militaire).
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