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Revue de presse Afrique

À la Une: Jeannine Mabunda, nouvelle présidente de l’Assemblée nationale en RDC

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Jeannine Mabunda, à droite.
Jeannine Mabunda, à droite. ONU
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C’est la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo. Et c’est la première fois dans le pays qu’une femme accède ainsi au perchoir. Elle a été élue « sans surprise » hier rappelle le site Actualité.cd et à une très large majorité. Il faut dire qu’elle était la seule en lice après l’annulation de la candidature de son challenger Henry-Thomas Lokondo, dissident du Front commun pour le Congo. « Le suspens n’a donc pas été au rendez-vous », souligne Africanews lors de ce scrutin « boycotté par l’opposition pour protester contre la "coalition majoritaire" qui réunit les partisans du président Félix Tshisekedi et de son prédécesseur Joseph Kabila. »

Jeune Afrique nous en dit ce matin un peu plus sur cette « femme réactive, qui ne se laisse pas faire », selon les mots du député Patrick Muyaya, un de ses proches. Originaire de la province de la Mongala, élue députée en 2011, réélue en 2018, ancienne ministre de la réforme des entreprises publiques, elle était notamment en charge sous l’ancien président Kabila de « la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants soldats ». Dépeinte comme « pragmatique » et à même de « fédérer », Jeannine Mabunda se défend d’avoir été choisie parce qu’elle est une femme. « Je suis une actrice politique à part entière », lance-t-elle à ses futurs collègues de l’assemblée, une instance qu’elle promet de « transformer pour répondre aux besoins de la population ».

La composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale est une étape importante pour lever l’impasse sur la nomination du prochain Premier ministre

« C’est en effet au bureau de l’Assemblée que revient la charge d’investir le Premier ministre, lui donnant ainsi carte blanche pour appliquer son mandat » rappelle Africanews. À peine entrée dans ses habits de porte-voix de l’assemblée, Jeanine Mabunda a d’ailleurs rappelé l’urgence de l’investiture du nouveau gouvernement. Alors « si du côté du pouvoir législatif les choses bougent dans le bon sens, commente ce matin L’Observateur Paalga, l’exécutif pour le moment se résume à un « one man band. »

Mais 100 jours après son accession au pouvoir, Felix Tshisekedi, l’a assuré hier, la nomination d’un chef de gouvernement ne saurait tarder. « Dans quelques jours » dit-il, sans préciser la date tandis que l’opposition s’impatiente.

Alors qui pourrait prendre la tête du gouvernement ? « Le poste de Premier ministre revient à cette coalition de l’ancien régime qui garde, en réalité, le pouvoir dont Félix Tshisekedi n’est finalement que le cogérant, pour ne pas dire un actionnaire minoritaire » estime le journal burkinabè Wakat sera. Un avis partagé par la nouvelle tribune : « même si le président Tshisekedi avait des idées plutôt bien arrêtées sur les années ‘’Kabila’’, nous dit le journal, il devra  composer avec l’ancien président. »

On revient aussi dans les journaux africains sur le décès d'Abassi Madani

Le responsable islamiste algérien est décédé hier au Qatar à l’âge de 88 ans. L’ancien président du Front islamique du Salut, le FIS, « avait choisi de s’exiler après sa libération anticipée de prison en 2003, par l’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika » nous dit le site Observ’Algérie.

Le FIS, « c’est une formation politique militant pour la création d’un État islamique et qui est à l’origine de la décennie noire dans le pays » poursuit le journal. Abassi Madani souffrait plusieurs années d’une année de graves problèmes de santé.

Et puis le bilan des inondations s’est aggravé en Afrique du Sud

On découvre ces photos de maisons éventrées et de routes complètement emportées par les eaux et les glissements de terrain. « Les équipes de recherche et de sauvetage continuent de passer au peigne fin les décombres », racontent le Mail&Guardian alors que le dernier bilan fait désormais état d’au moins 51 morts.

Hier Cyrile Ramaphosa, le président sud-africain s’est rendu dans les zones le plus touchées, près de Durban dans la province du KwaZulu-Natal . C’est en effet « le sud et l’est du pays [qui] ont été le plus durement frappés par les pluies torrentielles ces derniers jours » explique BBC Afrique qui prévient : « d’autres inondations et des vents violents sont attendus dans les zones côtières et une alerte rouge est toujours de rigueur ».

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