Être un réalisateur ukrainien, ou pas. Dénoncer un système totalitaire, ou pas. Être un cinéaste engagé, ou pas. Être exclusivement un raconteur d’histoires, ou pas. Ces questions trottent dans la tête et sous la casquette d’Igor Minaev, cinéaste injustement méconnu. Né en Union soviétique dans un coin de l’Ukraine et installé en France depuis des années, il n’a respecté qu’une chose de la pensée léniniste : son amour pour le 7ème art. On lui doit des films censurés en URSS (voir La robe bleue), des films sur la peur en terre soviétique (Loin de Sunset Boulevard), des documentaires sur le communisme ou encore sur le mythe de ces mineurs héroïques : La cacophonie du Dombass, c’est le titre de ce film somptueux qui fait la peau à la propagande soviétique, avec une malle au trésor remplie d’archives exceptionnelles, à voir dans les salles obscures dès le 27 mars 2019.
Les choix musicaux d'Igor Minaev :
- Tchaikovsi - Le lac des cygnes
- Trio Marenich
- Tchaikovski - 1er Concerto pour piano et Orchestre
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne