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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: Francois Xavier Bellamy veut «reconstruire la droite»

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le jeune professeur de philosophie François-Xavier Bellamy, qui a promis de «rassembler largement», malgré les doutes au sein de son propre camp.
le jeune professeur de philosophie François-Xavier Bellamy, qui a promis de «rassembler largement», malgré les doutes au sein de son propre camp. Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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Le tête de liste les Républicains pour les élections européennes François-Xavier Bellamy se livre dans les colonnes du JDD. Double page pour l’adjoint au maire de Versailles qui affûte ses arguments et affirme vouloir « reconstruire la droite ». Et pour la reconstruire, pas question de se tourner vers sa gauche : « Macron, c’est la politique de la peur », explique-t-il. François Xavier Bellamy qui accuse le président d’avoir instrumentalisé son opposition avec Marine Le Pen. Pour lui, « l’opposition entre progressistes et populistes est un empêchement de penser ». Et à la question, « Ne vous sentez vous pas plus proche d’un social-démocrate allemand que d’un dirigeant de l’extrême droite italienne ? », il répond : « je refuse de voir la politique se réduire à cette équation ».

François Xavier Bellamy reste un inconnu dans le paysage politique français, plus de 60 % des Français n’ont jamais entendu parler de lui

61 % pour être exact. C’est ce que révèle un sondage IFOP pour Le Journal du Dimanche. D’après le même sondage, les Français sont majoritaires à penser que la droite n’est pas crédible sur la maitrise de l’immigration, la réduction des inégalités, ou encore l’amélioration du pouvoir d’achat.

François-Xavier Bellamy qui s’intéressera surement de près aux propositions formulées dans le cadre du grand débat. Un grand débat qui prend fin dans quelques jours. A lire toujours dans Le JDD, une interview de Sébastien Lecornu le ministre des collectivités territoriales, il promet « des surprises » et donne des chiffres de la participation. 10 000 réunions dans toute la France, 1,4 million de contributions enregistrées sur la plateforme en ligne. Certaines de ces contributions en ligne sont détaillées ce matin par Aujourd’hui en France.

Parmi les questions posées sur la plateforme : pensez-vous qu’il serait souhaitable de réduire le nombre d’élus, ils sont 60 % à répondre oui. 70 % se prononcent en faveur de la prise en compte du vote blanc et 54 % estiment qu’il faut instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité. Tout en haut des préoccupations : la fiscalité et l’écologie.

Alors qui s’est exprimé sur cette plateforme ?

Et bien selon le directeur du département d’opinions de l’IFOP interviewé par Aujourd’hui en France, il s’agit de la France urbaine, favorisée et retraitée.

Une question alors : le grand débat a-t-il manqué sa cible ? « C’est un peu tôt pour le dire », selon Jérôme Fourquet qui précise, et c’est intéressant, que la carte de la participation ressemble à la France descendue dans la rue après l’attentat contre Charlie Hebdo. Ces données doivent maintenant être analysées par le gouvernement. Le magazine Challenge détaille les entreprises qui ont été chargées de l’analyse de ses données. Le processus doit durer jusqu’à début avril.

Le cinéma algérien avait-il écrit et filmé les prémisses de la révolte que connait le pays aujourd’hui ?

C’est l’avis de L’Obs qui dédie un article à ces « prophètes du 7e art ». Une nouvelle génération de cinéastes algériens qui ont, ces dernières années, et malgré la censure, dénoncé la situation politique, mais aussi sociale en Algérie. Ils s’appellent Sofia Djama (réalisatrice des Bienheureux), mais aussi Hassen Ferhani, Karim Moussaoui ou encore Malek Bensaïd et ils ont filmé tour à tour, des femmes sous le poids des traditions, des salariés exploités, une jeunesse au chômage. « Le pouvoir n’a pas réalisé ce que voulaient dire nos films », raconte ainsi Karim Moussaoui. « Il n’a pas réalisé que les jeunes Algériens ont évolué, qu’ils n’ont plus peur, qu’ils sont prêts à une autre forme de régime. » L’article est à lire donc dans L’Obs avec une belle série de films à découvrir si vous ne les avez pas encore vus.

Un SOS lancé par l’hebdomadaire Marianne

« Mais où est passé la virilité dans la culture ? », s’interroge Marianne.

Sale temps pour les mâles alpha, c’est le constat de l’hebdomadaire qui note que côté littérature, les héros ont une « sexualité de bigorneau » tandis que les femmes « jouissent sans entraves ». « A l’heure post Weinstein », la culture punit, selon Marianne, « la virilité outrancière ». Alors qu’est-ce que la virilité outrancière ? Un Casanova, « un homme chasseur » qui serait désormais châtié, condamné à devoir expier ses fautes. Le pire ? C’est le cinéma, soupire Marianne. « En cette fin d’hiver, plusieurs films, creusent à leur manière le même sillon et réduisent en confettis les attributs traditionnels de la virilité. »

Les questions autour de la masculinité, qui intéressent également Politis

Dossier à lire sur le « machisme et l’entre soi, l’éternel masculin ». Fini la culture, on parle de la vraie vie. L’hebdomadaire revient sur l’affaire de la Ligue du LOL, ce groupe de jeunes journalistes, principalement des hommes, formés sur les réseaux sociaux et accusés de harcèlement.

Au programme de ce dossier de Politis, la genèse de l’éducation des petits garçons, la socialisation masculine, les aménagements genrés dans les écoles ou encore la place de la femme dans le monde du travail. Politis qui note que « la domination masculine s’adapte et se perpétue presque sans obstacle », génération après génération.

Quand « Fukushima recrute des étrangers », une enquête du journal japonais l’Asahi Shimbun, repérée par Courrier international

Le quotidien retrace le parcours d’un jeune vietnamien, venu faire un stage d’apprentissage au Japon. L’organisme japonais qui accueille les apprentis lui promet alors un travail « simple, à la portée de tout le monde ». A son arrivée, en septembre 2015 il est affecté, sans le savoir à des travaux de dépollution des sols à Koriyama, près de Fukushima.

Il gratte des sols et nettoie des caniveaux avec un masque, mais n’a aucune idée du danger qui le guette. Il est ensuite affecté à la démolition de maisons en pleine zone évacuée. Il finit par comprendre la situation lorsque son responsable évoque un versement d’une « prime de risque ». L’histoire se terminera par une fuite de l’entreprise, deux ans après son arrivée. Comme une dizaine d’autres jeunes vietnamiens, il sera pris en charge dans un foyer d’hébergement.

L’Asahi Shimbun ne précise pas combien de personnes ont été manipulées de la sorte, mais donne un chiffre.  En 2018, plus de 300 000 apprentis étrangers étaient poste au Japon.

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