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Chronique transports

Concorde : le « plus bel avion du monde » fait toujours rêver, 50 ans après

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C’est un avion qui ne cesse de faire rêver : le Concorde. Un appareil supersonic qui est entré dans l’histoire en 1969 après des années d’études pour le concevoir. Le Concorde ne vole aujourd’hui plus et aucun avion n’a réussi à l’égaler. Mais, cinquante ans jour pour jour après son premier vol, ses admirateurs sont toujours plus nombreux. Ils entretiennent les souvenirs de cet engin mythique à plus d’un titre.

L'avion supersonic franco-britannique, le Concorde, le 5 septembre 1994.
L'avion supersonic franco-britannique, le Concorde, le 5 septembre 1994. spaceaero2/wikimedia.org
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Le 2 mars 1969, le Concorde effectuait son premier vol. Cinquante ans plus tard, « le grand oiseau blanc » a cessé de naviguer mais il fait toujours rêver les amoureux des airs. Car Concorde est jusqu’à nos jours une prouesse technologique mythique : un avion supersonic franco-britannique, volant à une altitude comprise entre 16.000 et 18.000 mètres.

Sa forme unique, ses ailes delta triangulaires, son nez pointu, mais surtout sa vitesse ! Le Concorde volait à la vitesse de la balle d’un fusil à la sortie du canon. Soit environ 2240 km/h. Un bolide qu’évoque avec émotion Marc Filou, chef de cabine principal chez Air France. Il a eu la chance de travailler à bord de celui qu’on surnomme « le plus bel avion du monde ».

« Je suis fou amoureux de cet avion ». « Il y avait plein de choses qui faisaient que c’était différent. Tout le monde se rendait compte que l’on faisait quelque chose d’un peu exceptionnel, du fait que cet avion allait évidemment très vite. C’était un peu aussi l’avion des stars, des gens en vue. A chaque vol on avait l’impression de faire quelque chose qui sortait de l’ordinaire. »

Si l’expérience Concorde s’achève en 20003, après l’accident de Gonesse mais surtout pour des raisons économiques, la passion du supersonic perdure. Nul n’a oublié que durant 27 ans, il ne fallait que 3h30 à une centaine de passagers pour gagner New York de Paris, tout cela dans un luxe total. Rappelons qu’un vol Paris-New York, dans les années 1990, coûtait tout de même 4570 euros. Une aventure légendaire aussi parce que nul avion autre que le Concorde jusqu’à présent est parvenu à recommencer ce genre de vols. D’où l’intérêt d’entretenir cette légende, comme l’explique Louis Paulus, président de l’association Cap Avenir Concorde à Toulouse.

« On présente 160 pièces de l’avion de l’avion Concorde. Parmi les plus spectaculaires c’est la partie basse de la dérive… Nous avons entre autres aussi le train d’atterrissage avant. Maintenant on est presque avec les petits-enfants. Une anecdote : Un jour j’ai demandé à un petit garçon de cinq ans c’est quoi Concorde pour toi ? « C’était un avion qui était pointu à l’avant et qui avait une aiguille au bout ». »

La légende Concorde est telle que ce 50e anniversaire est célébré un peu partout en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et même aux Etats-Unis. Le mythe n’est pas forcément venu des gens qui ont pu voyager à bord du supersonic il est venu de tout un peuple qui a rêvé et qui s’est approprié cet avion.

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