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Agenda culture Afrique

Agenda culture Afrique du 24 février au 2 mars 2019

Publié le :

Où sortir cette semaine ? C'est l'agenda culture afrique avec Anne Bocandé d'Africultures. Le Fespaco, festival panafricain de cinéma, célèbre son 50e anniversaire à Ouagadougou, jusqu’à samedi prochain.

Le siège du Fespaco à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Le siège du Fespaco à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Siegfried Forster / RFI
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26e édition de cet événement cinématographique créé en 1969. Une longévité qui n’aura pas été sans embûches, mais le Fespaco, avec sa devise « des images de l’Afrique, par l’Afrique et pour l’Afrique » est aujourd’hui un des festivals les plus renommés du continent africain, un rendez-vous où se retrouvent aficionados du 7e art et professionnels du cinéma

Pour cette année, placée sous la thématique « Mémoire et avenir des cinémas africains », 120 films sont en compétition officielle dans 7 sections différentes. Et notons le retour de la section « documentaire » qui avait disparu des radars du Fespaco. Et parmi les longs métrages de fiction, 20 sont en lice, dont 16 de pays africains. Le Fespaco c’est aussi un pays invité, cette année le Rwanda, une programmation délocalisée, avec des projections dans plusieurs villes du pays, et puis la place belle faite à différents acteurs de la chaîne du cinéma.

Aujourd’hui, par exemple, le CNA (cinéma numérique ambulant) qui œuvre à la démocratisation de l’accès au cinéma en Afrique organise, à Ouagadougou, une projection de « Quartiers lointains », une sélection de courts métrages, proposée par la journaliste Claire Diao. Des courts métrages sur une thématique « L’image de soi », traitée par des réalisateurs européens et africains à l’instar de Askia Traoré avec le film Nulle part, Josza Anjembe, avec Le bleu blanc rouge de mes cheveux.

« Le jazz est ma religion », disait-il...

La poésie de Ted Joans, auteur et jazzman africain américain, est à l’honneur à Marrakech pour la Foire d’art contemporain 1-54. « Je ne chante pas mes mots, je les swingue », disait encore Ted Joans. Dans la continuité d’un Langston Hughes, et précurseur de ce qu’on appellera plus tard, ici et là, le slam, Ted Joans était poète, musicien, peintre proche des surréalistes, de la Beat génération, et du mouvement Harlem renaissance.

Il a longtemps vécu à New York, mais aussi à Paris, à Bamako, au Maroc et séjourné au Mexique avant de s’éteindre en 2003 au Canada. Son parcours est le point de départ du cycle de conférences et de projections initié par l’historienne Karima Boudou au cœur de la Foire internationale 1-54 qui se tient à Marrakech jusqu’à ce soir.

C’est la 2e édition de cette foire, initialement organisée à Londres et à New York. Un rendez-vous de l’art contemporain, consacré aux œuvres des artistes africains et de la diaspora. À Marrakech, 18 galeries, dont 7 africaines, sont présentes, plus d’une soixantaine d’artistes, et des expositions et événements organisés un peu partout dans la ville. Dernier jour pour en profiter.

On termine en musique, avec un nouvel extrait de l’album de Blinky Bill

Everyone’s just winging it and other fly tales, c’est le titre de l’album de Bill Salanga, qui a pris pour nom de scène celui d’un personnage de dessin animé, Blinky Bill. Il est en concert ce vendredi à Nairobi. Son album est sorti en octobre dernier. Nous l’avions déjà remarqué dans cet agenda culturel, et nous découvrons cette semaine le clip du titre Mungu Halali.

Sur ce flow toujours entraînant et entêtant, le rappeur, producteur, musicien, dj, nous emmène dans les rues de Nairobi, la capitale kényane, avec plusieurs artistes invités, tels que Lisa Oduor Noah, Wambura Mitaru ou Sage…

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