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Revue de presse Afrique

A la Une: les raids aériens français au Tchad

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Le président français Emmanuel Macron (g.) et son homologue Idriss Déby (dr.) lors de leur coférence de presse commune dans la capitale tchadienne, le 23 décembre.
Le président français Emmanuel Macron (g.) et son homologue Idriss Déby (dr.) lors de leur coférence de presse commune dans la capitale tchadienne, le 23 décembre. Ludovic MARIN / AFP
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« Déby salue l’appui de la France à l’armée tchadienne, lanceLe Journal du Tchad, le qualifiant de « déterminant » dans « l’anéantissement total » de la « bande de mercenaires » qui s’en prennent au Tchad », après que la France ait « reconnu » avoir fait, mercredi, des frappes aériennes sur des colonnes rebelles qui se dirigeaient vers la localité de Bao, à la frontière tchado-soudanaise.

Ce journal tchadien admet que la situation sécuritaire « s’est détériorée aux frontières Nord et Est du Tchad avec des incursions rebelles de l’Union des forces pour la résistance (UFR), une coalition dirigée par Timan Erdimi, proche parent du chef de l’Etat tchadien ».

En tout cas, selon le journalAlwihda, « aucun combat terrestre n'a opposé (mercredi) l'armée tchadienne à des rebelles, que ce soit dans les localités de Bao ou d'Amdjarass, contrairement à des informations véhiculées sur les réseaux sociaux ». Ce journal croit savoir que la colonne de véhicules de l’UFR « se serait retranchée dans un massif montagneux à proximité de Kariari, dans l'Ennedi Est ». Toujours selon une source militaire citée par Alwihda, « il est probable que la première confrontation armée puisse avoir lieu aujourd'hui entre l'armée régulière tchadienne et la rébellion ».

De son côté, Jeune Afrique rapporte que, « pilonnée par l’aviation française, l’UFR affirme continuer à progresser vers N’Djamena », la capitale. Du reste, pointe encore ce journal panafricain, ces interventions françaises, les rebelles de l’UFR « s’y attendaient ». C’est ce que confie à Jeune Afrique Mahamat Doki Warou, conseiller politique de Timan Erdimi. « On s’attendait à ce scénario, mais pas avec autant d’intensité », déclare-t-il à JA.

Ouattara - Soro, rien ne va plus

En Côte d’ivoire, l’assemblée nationale est convoquée aujourd’hui en session extraordinaire, avec, à la clé, la possible destitution de son président Guillaume Soro. Et à Abidjan, L’Infodrome est catégorique. « Incontestablement, la démission de Guillaume Soro sera à l’ordre du jour de la session, qui peut tenir en un seul ordre du jour, en quelques heures, en la seule journée de ce 8 février 2019, comme s’étendre sur des jours », prévient le site Internet des journaux indépendants L’Inter et Soir Info.

Catégorique, Wakat Sera l’est moins, mais il en dit plus. Pour l’Assemblée nationale ivoirienne, est-ce que ce sera « le dernier jour de son président, Guillaume Soro, à la tête de cette institution ? Tout porte à le croire », énonce ce journal burkinabè. Car Alassane Ouattara et Guillaume Soro ont « coupé igname » depuis belle lurette, expression populaire pour dire que tout était gâté entre le parrain et son poulain, formule ce quotidien ouagalais.

« Il faut dire, poursuit Wakat Sera, que le chef de l’Etat ivoirien et ses courtisans ont tout fait pour pourrir l’existence à celui qui leur a ouvert la voie du palais présidentiel, en prenant d’abord la tête d’une rébellion en 2002 et en soutenant corps et «armes» le même Ouattara dans la crise post-électorale de 2010-2011. Mais la lune de miel a viré au désamour, vu que Alassane Ouattara a décidé d’une confiscation en règle du pouvoir, n’excluant pas d’aller à la reconquête de son fauteuil en 2020, martèle encore ce confrère à Ouagadougou. Depuis lors, c’est la chasse aux «soroïstes» et aux «Bédiéistes», battue orchestrée par Alassane Ouattara et ses zélateurs pour qui perdre le pouvoir n’est point une hypothèse à envisager ».

Wade s’en va-t-en guerre

Enfin au Sénégal, l’ancien président Wade, qui est arrivé hier à Dakar, maintient sa demande de report de l’élection présidentielle. « Wade tout feu tout flamme », lance « en Une » le quotidien EnQuête, « AW est plus que jamais décidé à en découdre avec son prédécesseur, après le rejet de la candidature de son fils Karim Wade », énonce EnQuête (lequel journal veut probablement parler de son successeur).

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