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Accents d'Europe

Redonner de la dignité et une identité aux SDF décédés

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En France, 458 personnes sont mortes dans la rue en 2018, recensées par le Collectif les « morts dans la rue ». Des chiffres sans doute fortement sous-estimés de l’aveu même de l’association. Le collectif, créé en 2002, dénonce ces morts prématurées. Avec une armée de bénévoles, il tente de redonner une identité aux anonymes ou d’organiser des funérailles dignes de ce nom pour ceux qui n’ont pas de famille. Frédérique Lebel a suivi une équipe de ces bénévoles dans les rue de Paris.

Ariane et Alexandre du collectif Les Morts dans la Rue fixent leur affiche sur les arbres pour demander des renseignements sur des SDF décédés.
Ariane et Alexandre du collectif Les Morts dans la Rue fixent leur affiche sur les arbres pour demander des renseignements sur des SDF décédés. © RFI/Frédérique Lebel
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Les SDF sont désormais enterrés dans le «jardin de la fraternité», anciennement «carré des indigents» dans le cimetière de Thiais près de Paris.
Les SDF sont désormais enterrés dans le «jardin de la fraternité», anciennement «carré des indigents» dans le cimetière de Thiais près de Paris. © RFI/Frédérique Lebel

Berlin faisait encore partie de ces métropoles européennes où il était rare de trouver des SDF. Mais, avec l’explosion des prix immobiliers ces dernières années, leur nombre a fortement augmenté : entre 5 000 et 10 000 personnes vivent aujourd’hui dans les rues de la capitale allemande, dont un tiers de ressortissants polonais, attirés par l’espoir de trouver un travail et de meilleures conditions de vie. Alerté par la situation, l’État polonais a réagi et finance désormais un programme d’aide au retour. Julien Mechaussie.

En Hongrie, le pouvoir a trouvé sa solution en interdisant les SDF. Depuis octobre 2018, malgré les protestations venues du monde entier, une loi criminalise ceux qui vivent et dorment dans les lieux publics. 10 SDF ont ainsi déjà été envoyés devant les tribunaux.

Une association « La Ville pour tous » les défend. Une autre née, il y a 5 ans, Les juristes de la Rue s’installe, elle, tous les vendredis à Budapest, pour donner des conseils juridiques gratuits. Florence La Bruyère.

Le choix musical de Vincent Théval, l’Allemande Josin Once Apart.

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