Manifestations au Zimbabwe: malgré le putsch, «la situation n’a pas changé»
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C'est la première grave crise que traverse le Zimbabwe depuis le départ forcé de Robert Mugabe. La répression contre les violentes manifestations qui ont commencé lundi ont fait des dizaines de blessés et le pasteur Evan Mawarire, figure de la contestation, comparaît aujourd’hui devant la justice pour incitation à la violence. La population a vivement réagi à la hausse brutale des prix du carburant décidée par le gouvernement d'Emmerson Mnangagwa, qui a succédé en novembre 2017 à Robert Mugabe à la présidence du pays après l'avoir écarté de la direction de la Zanu-PF, le parti au pouvoir. L’analyse de Thierry Vircoulon, maître de conférences à Sciences Po et chercheur-associé au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri .
