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Accents d'Europe

Accord sur le Brexit: Yes or No?

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C’est donc demain (15 janvier 2019) que le Parlement doit se prononcer sur l’accord conclu entre la Première ministre Theresa May et l’UE sur les conditions du départ britannique. Autant dire que le débat promet d’être houleux. Les partisans du Brexit sont de moins en moins certains de pouvoir sabler non pas le champagne, mais le mousseux britannique le 29 mars 2019 à 23 heures, heure locale.Les viticulteurs justement. Ils sont de plus en plus nombreux en Grande-Bretagne, portés par le réchauffement climatique. Et comme tous les acteurs de l’économie ils s’inquiètent terriblement des conséquences, d’un Brexit sans accord, ou même d’un brexit tout court. A moins que le renchérissement des vins français, avec les droits de douane ne fassent leurs affaires. Reportage dans le sud de l’Angleterre signé Marie Billon.

Manifestation anti-Brexit à Londres, le 12 janvier 2019.
Manifestation anti-Brexit à Londres, le 12 janvier 2019. © REUTERS/Henry Nicholls
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Les pêcheurs dans le brouillard
Incertitude encore sur mer cette fois. En cas d’accord, on ne commencera à discuter du sort des pêcheurs européens et britanniques qu’à l’été 2020. Mais, en cas de Brexit dur, sans accord, tout tombe à l’eau. Dès le 29 mars 2019, toutes les eaux britanniques, très poissonneuses, seront interdites d’accès aux flottes européennes. Pour les 48 000 personnes qui vivent de la pêche en France, ce serait une catastrophe. Après des décennies de tension entre pêcheurs, c’est l’inquiétude. Reportage signé Juliette Rengeval.

Le secteur agro-alimentaire en sous régime
Et en Irlande, premier partenaire commercial du Royaume-Uni dans l’agroalimentaire, on s’inquiète dans les plus hautes sphères de l’Etat, d’un brexit dur. Pourrait-il y avoir une pénurie de plats cuisinés, voire même de pommes de terre ? Quelques éléments de réponse avec notre correspondant à Dublin, Julien Lagache.

L’industrie du médicament en manque
Et l’industrie du médicament est impactée au plus haut point par la perspective d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE. Le marché est vital pour les industriels allemands qui ont écoulé outre-Manche 12 milliards d’euros de produits. Sans parler des entreprises pharmaceutiques allemandes qui produisent sur le sol britannique. L’hypothèse d’une pénurie est désormais prise très au sérieux. Les explications depuis Berlin de Julien Méchaussie.

Ni oui, ni non
Témoin infatigable des soubresauts européens, le journaliste Jean Quatremer, correspondant à Bruxelles pour Libération, revient en ce début d’année 2019 sur la monnaie unique. Son dernier livre « Il faut achever l’Euro », aux éditions Calmann Levy, est à comprendre comme un plaidoyer pour plus d’intégration économique. On y apprend que les Britanniques ont, dès le départ, voulu influer sur la monnaie unique, sans vouloir l’adopter. Une attitude très caractéristique de leur rapport à l’Europe ; un pied dedans, un pied dehors. Comme il l’a expliqué à Catherine Rolland.

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