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La marche du monde

Ibrahima Thioub: A l’école de la réussite (2/2)

Publié le :

Au village de Malicounda, situé à 7 km de Mbour, le grand historien sénégalais Ibrahima Thioub retrouve ses origines sociales et son histoire familiale. C’est là que l’un de ses grand-frères nous raconte en wolof la grande lignée des Thioub, devant les membres de la grande famille réunie. Une histoire sur les traces desquelles nous partons en direction du Nord, pour rejoindre Saint-Louis du Sénégal, porte de la colonisation française.Puis, nous poursuivons le voyage jusqu’au fort de Podor où nous prenons le bateau, le Bou El Mogdad, du nom de l’interprète en chef et explorateur saint-louisien El Hadj Bou Mogdad Seck. En naviguant sur le fleuve Sénégal à la frontière avec la Mauritanie, Ibrahima Thioub revient sur le temps de l’esclavage et l’histoire plus générale de la traite. Personnalité iconoclaste, Ibrahima Thioub est l'un des tout premiers historiens africains à mettre le pied dans le plat, en posant la question de l’implication des Africains eux-mêmes dans la traite.

Ibrahima Thioub à bord du Bou El Mogdad sur le fleuve Sénégal.
Ibrahima Thioub à bord du Bou El Mogdad sur le fleuve Sénégal. © RFI/Valérie Nivelon
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Pour aller plus loin:
- L’histoire du Bou El Mogdad
- L’histoire de Podor

Tous mes remerciements à Madeleine Devès-Senghor et Jean-Jacques Bancal, ainsi qu’à Eric Sylvestre.

Nous reprenons les routes de l’esclavage sur le Bou El Mogdad avec Ibrahima Thioub.
Nous reprenons les routes de l’esclavage sur le Bou El Mogdad avec Ibrahima Thioub. © RFI/Valérie Nivelon

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