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Revue de presse Afrique

A « la Une », Barkhane frappe au Mali

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Un soldat des forces communes maliennes et françaises le 17 octobre 2018.
Un soldat des forces communes maliennes et françaises le 17 octobre 2018. REUTERS/Benoit Tessier/File Photo
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La force française « Barkhane » a ciblé une cellule djihadiste, dont le chef a sans doute été neutralisé. C’est ce que précise l’état major français. Le raid des forces spéciales s’est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi. Sept djihadistes ont été tués lors de cette opération qui visait un groupe précis dont le chef, en effet, figure « très probablement » parmi les victimes.

Son nom ? Al-Mansour Ag Alkassim, chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Ce groupe liée à Al-Qaïda « avait revendiqué un attentat suicide qui avait fait trois morts et plusieurs blessés à Gao », rappelle le journal ivoirien en ligne Koaci.com.

RFI déplore la suspension de Mouctar Bah

En Guinée, les autorités ont suspendu l’accréditation de Mouctar Bah, correspondant à Conakry de RFI, qui déplore cette décision, tout comme Reporters sans frontières. « On avait cru que la Haute autorité de la communication s’en tiendrait à l’audition de notre confrère (…). Eh bien, non! L’instance en charge de la régulation du secteur des médias en Guinée est allée plus loin, beaucoup plus loin », constate Le Djély. « Mais il n’y a pas que le journaliste qui en prend pour son grade, souligne ce journal guinéen. RFI aussi est mise en demeure et elle est sommée de publier le droit de réponse du ministère de la Défense ».

Le Djély rappelle que la « mésaventure » de Mouctar Bah est partie du reportage qu’il avait fait au sujet des deux derniers jeunes tués à Wanindara, dans le cadre d’un appel à la ville morte qui avait été lancé par l’opposition républicaine. « Dans ce papier, évoquant des sources proches de la famille des victimes, il imputait à l’armée et notamment à des bérets rouges la rafale mortelle. Et c’est ce que les autorités de l’armée guinéenne n’auront pas apprécié, rappelle Le Djély. Elles reprochent à notre confrère de n’avoir pas recoupé les informations en prenant attache avec l’armée. Ce à quoi le journaliste répond qu’il avait en vain essayé de joindre des sources au sein de l’armée ».

Joint hier par Mediaguinée, Mouctar Bah a rappelé qu’il n’a jamais dit à la présidente de la HAC, « qu’il n’a pas de preuve de ce qu’il a avancé. Et le journaliste a ensuite affirmé qu’il ne se reproche de rien parce que, selon lui, il a fait son travail avec professionnalisme », énonce Mediaguinée.
 

Enfin Reporters sans frontières a demandé à la HAC de permettre à ce journaliste, également correspondant de (cette) organisation, de « continuer à exercer son métier, ce dernier ayant tout mis en œuvre pour obtenir la version des faits de l’armée guinéenne ».

Suicidaire cacophonie de l’opposition congolaise

Enfin quatre dirigeants de l’opposition congolaise appelle à soutenir la candidature de Martin Fayulu. « C’est encore possible, le peuple d’abord. La lutte continue », lance Le Potentiel « en Une ». Ce quotidien kinois affirme que « la coalition « Lamuka » ne se laisse aucunement affaiblir par le départ de deux « leaders » qui ont retiré leurs signatures de l’accord de Genève (…) désignant un candidat commun de l’opposition à la présidentielle du 23 décembre ». Evoquant leur rencontre près de Bruxelles, en Belgique, Le Potentiel trouve que les leaders ayant lancé cet appel « sont restés droits dans leurs boots (…) convaincus (qu’ils sont) de la nécessité de leur combat. (Lequel) va continuer jusqu’à la victoire finale », veut croire encore ce quotidien congolais.

Les « leaders » de l’opposition congolais, justement, mais les deux qui ont quitté le navire de la candidature commune de l’opposition. « Avons-nous des leaders, quand ces leaders sont à la remorque des foules, se demande Le Nouvel Observateur à Kinshasa ? Qu'attendre de tels leaders qui pour rien ou pour un nom peuvent facilement changer de position comme des girouettes ? Peut-on vraiment leur faire confiance ? Comment  vont-ils se comporter dans le feu de l'action ? En définitive, cette crise nous aura montré que nous n'avons pas à faire à des gens capables de prendre en mains les destinées de la RDC », martèle ce journal kinois, qui lance cette très ironique formule : « Leaders ? Mon œil ! ».

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