C’est un grand comédien français poursuivi par un passeport algérien. C’est Slimane Dazi. Révélé par Un prophète de Jacques Audiard et Rengaine de Rachid Djaïdani : la crème du cinéma d’auteur. Né pas loin des bidonvilles de Nanterre en France, le moins que l’on puisse dire c’est que le milieu du cinéma n’attendait pas franchement un Slimane Dazi dans ses castings. Je vous donne l’image à l’écran : Slimane, c’est une gueule typée, une belle gueule fracassée, un charisme qui n’a pas besoin d’en rajouter et qui joue régulièrement les bad boys, les truands ou les métèques. Une belle filmographie synonyme aujourd’hui de carrière internationale (signalons un Jim Jarmush, mais aussi des séries télé La commune ou Engrenages). Et pourtant, il y a un bémol dans ce conte de fées : tout en gravissant les échelons du cinéma français jusqu’au tapis rouge du Festival de Cannes, Slimane Dazi doit toujours quémander la nationalité française. Lire son Indigène de la nation qui vient de paraître. Comme si le conte de fées n’allait pas sans la fée Carabosse...
Les choix musicaux de Slimane Dazi
Carte de séjourDouce France
Barry WhiteLet the music play
James BrownSex machine
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne