Insultes, appels au lynchage, menaces de mort : les journalistes n’échappent pas au cyber-harcèlement. Ils deviennent même une cible privilégiée des trolls en tout genre qui se défoulent, bien cachés derrière leur écran et leur pseudo.
Le cyber-harcèlement est une arme récurrente de déstabilisation, et les médias en sont aussi vicitmes. La méthode a été utilisée par certains Etats, de l’Inde au Rwanda en passant par l’Azerbaïdjan. Des groupes d’intérêt s’en sont pris à des journalistes plus ou moins isolé.e.s, comme la Finlandaise Jessikka Aro, présentée par les trolls du Kremlin comme une droguée ou un agent de l’OTAN, ou la Pakistanaise Rana Ayyub, traînée dans la boue pour avoir pointé le discours nationaliste du Premier ministre indien.
Comment faire face à ces harceleurs qui préfèrent insulter plutôt que dialoguer, menacer plutôt que débattre ? Mathilde Saliou a mené l’enquête.
Au micro de l’Atelier cette semaine :
- Samuel Laurent, chef de la rubrique Les Décodeurs au Monde
- Ursula Gauthier, ex-correspondante de l’Obs en Chine
- Julie Hainaut, journaliste
- Marie Kirschen, journaliste.
Pour en savoir plus
- Le rapport «Harcèlement en ligne des journalistes» de Reporters Sans Frontières
- La tribune de Samuel Laurent sur Twitter
- La tribune de Julie Hainaut«Cyberharcèlement : les mots ont un sens» dans Libération
- L’article de Marie Kirschen sur la différence entre poches de pantalons pour femmes et pour hommes, et son guide «Que faire si vous êtes victime de cyberharcèlement ?»
- L'épisode «Haine virtuelle» de la saison 3 de la série Black Mirror.
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