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Agenda culture Afrique

Agenda culture Afrique du 7 au 13 octobre 2018

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ? L’agenda culturel avec Anne Bocandé, journaliste et rédactrice en chef des médias Africultures. Le rappeur Diaz en concert à L'Uzine à Casablanca.

Le rappeur algérien Diaz.
Le rappeur algérien Diaz. RFI/Leïla Berrato
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« Coincé entre tradition et modernité,
Entre passé et présent,
Entre l’Amérique et l’Egypte
»

« Apprends d’où tu viens et vas où tu veux,
Celui qui s’impatiente pour manger son pain mangera la pâte
», rappe, en arabe, Farid Belhoul, alias Diaz.

Rappeur bien connu de la scène algéroise, c’est un ancien membre du groupe de hip-hop MBS (« Le mur brise le silence »), formé au début des années 1990 et qui nourrissait son rap d’airs du patrimoine musical algérien. Aujourd’hui, à 36 ans, Diaz poursuit une carrière solo. Son album El Houma est sorti l’année dernière, en indépendant. « El Houma », qui signifie « le quartier », est aussi le nom de la plateforme artistique que l’artiste a créé, avec des vidéastes, photographes, graffeurs, et des musiciens, à Alger, pour valoriser les cultures urbaines et populaires.

Et c’est dans un lieu qui est bien connu pour sa valorisation des cultures alternatives que Diaz joue ce soir. Diaz est à L’Uzine à Casablanca dans le cadre d’une programmation - appelée CasAlgéria - dédiée aux artistes algériens.

La nature et les animaux à l'honneur à Niamey

De drôles d’animaux se sont installés au centre culturel Jean Rouch, à Niamey jusqu'au 20 octobre. Avec du bois, du fer, du tissu, du granit ou du ciment, Ange Berry José Michel Quenum, alias Josmicq, donne forme à tout un monde d’animaux et de représentations de la nature. Un bestiaire imaginaire, comme est intitulée l’exposition de ses oeuvres, nourries de la culture vaudou, notamment béninoise.

L’artiste, qui a commencé avec la bande dessinée, puis la peinture a fait ses études au Bénin avant de revenir à Niamey où il est né, et où aujourd’hui est installé son atelier.

Echanges sur les identités afro-diasporiques organisés par Présence africaine

En France, la maison d’édition légendaire, Présence africaine, réunit artistes, associations, universitaires et journalistes pour questionner les identités afro-diasporiques. Pendant deux jours, le week-end prochain, les éditions Présence africaine investissent un lieu public désormais de référence à Paris, la Colonie Barrée, ouvert par l’artiste-sculpteur Kader Attia. Présence africaine, revue et maison d’édition fondée en 1947 par l’intellectuel sénégalais Alioune Diop et qui a publié depuis de grands noms tels que Aimé Césaire, Joseph Zobel, Amadou Hampâté Bâ, Alain Mabanckou, et plus récemment les premières oeuvres du talentueux romancier sénégalais Mohamed Mbougar Sarr.

L’organisation d’événements consacrés à la réflexion et la valorisation des cultures africaines est aussi dans l’ADN de Présence africaine. Pensons au festival des arts nègres à Dakar en 1963, au Congrès des écrivains et artistes noirs à la fin des années 1950.

Contours multiples

Forte de cet héritage, la maison d’édition propose cette année deux jours de rencontres des « identités afro-diasporiques en actes » : qu’est-ce qu’être Noir, être Afro, être de la diaspora ? Un questionnement aux contours multiples posé à partir des langues, des expressions artistiques, de la mode, de la cuisine, mais aussi des représentations, des violences, des enjeux politiques.

Un questionnement à partir de la France mais pas seulement. Le journaliste et auteur américain Ta-Nehisi Coates sera présent. Après le livre Une Colère noire sur les violences policières à caractère raciste aux Etats Unis, il publie un ouvrage où il décrypte 8 ans de présidence Obama, en s’interrogeant sur la place qu’ont pris les suprémacistes blancs, et ce, à la lueur des fondations racistes de l’histoire américaine.

Polaroïd Experience, nouvel opus de Youssoupha

« Avant, il m’appelait le fils de Tabu Ley, aujourd’hui pour parler de Tabu Ley, ils disent le père de Youssoupha », citation de ce premier extrait de l’album Polaroïd Experience, où l’artiste qui est né et a grandi à Kinshasa, fils en effet d’un des pères de la rumba congolaise, alias Tabu Ley Rochereau ; retrace son parcours, son héritage, de sa famille de sang à celle de la musique.

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