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Revue de presse Afrique

A la Une : «Barkhane» frappe au Burkina

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Deux Mirages 2000 de la force militaire française « Barkhane » ont « neutralisé» un groupe armé auteur d’une attaque djihadiste meurtrière au Burkina Faso (Photo d'illustration).
Deux Mirages 2000 de la force militaire française « Barkhane » ont « neutralisé» un groupe armé auteur d’une attaque djihadiste meurtrière au Burkina Faso (Photo d'illustration). RFI/Olivier Fourt
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Au Burkina Faso, la force militaire française « Barkhane » a « neutralisé » un groupe armé auteur d’une attaque jihadiste meurtrière. C’est une frappe aérienne française qui a eu raison de ce groupe terroriste, auteur de l’attaque d’une gendarmerie dans le nord du pays dans la nuit de mercredi à jeudi, attaque au cours de laquelle un gendarme burkinabè avait été tué.

Sollicitée par les autorités du Burkina Faso, cette intervention est ainsi relatée par l’Agence de presse africaine : « Un drone Reaper a été dirigé vers la zone tandis que deux Mirage 2000 et un avion ravitailleur C135 ont décollé sous très faible préavis de la base aérienne projetée de Niamey pour rallier la zone de l’attaque. Une colonne de plusieurs motos quittant la zone en direction du nord a été détectée par le drone Reaper. Après avoir observé le comportement du groupe et levé le doute sur la nature terroriste de celui-ci, une frappe aérienne a été réalisée dans la nuit par les deux Mirage 2000 ».

Et ce matin, à Ouagadougou, le journal Wakat Sera se félicite de cette intervention. « Fort heureusement, la Force française Barkhane, malgré ses limites et les griefs de complaisance envers les terroristes de la part de la France, est présente et empêche, tant que faire se peut, le terrorisme de déployer ses ailes à sa guise, énonce ce journal en ligne. C’est la Force Barkhane, qui, à travers une réaction prompte, a donné la réplique à ces terroristes qui, en plus de semer la mort à tout vent, ont créé une psychose générale au sein des populations civiles », souligne ce confrère.

En attendant « G5 Sahel »  

« Barkhane » donc, mais pourquoi pas le « G5 Sahel » ? C’est la question que pose Wakat Sera et à laquelle, à sa manière, il répond. « Depuis sa naissance, la tutrice que ses géniteurs ont trouvée (au G5 Sahel), en l’occurrence l’ONU, ne peut s’en occuper parce que les Etats-Unis s’opposent fermement à ce que cet enfant entre dans la famille (…) Dans cette situation on ne peut plus précaire pour elle (…) la force du G5 Sahel se démène comme un diablotin dans un bénitier, laissant le champ libre aux terroristes qui font feu de tout bois, notamment au Mali et au Burkina Faso », souligne Wakat Sera.

Justement. Le Burkina Faso a, depuis, été victime d’une nouvelle attaque jihadiste... Au moins sept soldats ont été tués jeudi dans l'explosion d'un engin improvisé dans l’est du pays.

Incertitudes électorales congolaises

En République démocratique du Congo, les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle sont sortis frustrés de leur rencontre hier avec le président de la CENI, la Commission Electorale Nationale Indépendante. A moins de trois mois de ce scrutin, « la Céni accuse beaucoup de lacunes, dénonce Le Potentiel. Qu’adviendrait-il au cas où les Congolais ne se rendaient pas aux urnes le 23 décembre 2018 ?, interroge ce quotidien kinois. Les inquiétudes se multiplient à chaque minute qui passe ».

Selon Le Potentiel, « les Congolais, en général et les Opposants, en particulier, considèrent d’ores-et déjà le président de la Céni (Corneille Nangaa) comme responsable en cas de la non tenue des élections cette année », prévient-il.

Macky Sall au campus

A Dakar, Macky Sall est allé à la fac jeudi ! Le président sénégalais y a inauguré six nouveaux pavillons de l’Université Cheikh Anta Diop. Et ce matin, c’est un Macky Sall que l’on croit deviner à peine à  la Une du quotidien EnQuête, sur un tapis rouge orné de plantes en pot et menant à l’un des bâtiments flambant neuf dans les parages du campus.

Si ce journal a ainsi préféré mettre les grands travaux plutôt que le chef de l’Etat en valeur, c’est manifestement parce que cette réalisation se veut une réponse aux revendications des étudiants : « l’augmentation du nombre d’enseignants (…) une bibliothèque numérique (…) la délivrance (plus prompte) des diplômes, des infrastructures pédagogiques (suffisantes) (ou encore) l’octroi des bourses à date… », énumère EnQuête.

Toutefois, « s’il y a un point qui irrite le plus les étudiants, c’est bien leur cohabitation avec les éléments des forces de défense et de sécurité », souligne ce journal dakarois, évoquant la mémoire de Fallou Sène, cet étudiant « mort en martyr », selon le représentant des étudiants, Doudou Diouf, qui a pris la parole hier lors de la visite présidentielle.

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