Alors que l’Allemagne vient de lancer le premier train de voyageurs roulant à l’hydrogène, l’ex-ministre français de l’Environnement Nicolas Hulot annonçait il y a quatre mois vouloir faire de la France un « leader mondial de l’hydrogène ». En attendant, dans l’Hexagone, seuls quelques centaines de taxis parisiens sont équipés de piles à combustible, mais toute la filière est en ébullition. La ville de Nantes n’a pas attendu pour conforter sa révolution verte. Depuis avril le premier bateau fluvial français à hydrogène est entré en service entre deux rives de la ville, dans un environnement enchanteur.
L’ancien bateau, mis en service il y a 20 ans, était lui aussi électrique. Le nouveau est équipé de deux piles à combustible qui convertissent l’hydrogène embarqué en électricité pour les batteries et les moteurs, ne rejetant que de l’eau dans l’atmosphère. Un choix dicté par l’environnement.
La ville de Nantes espère bien que ce Navibus, qui accueille 80 000 voyageurs par an, ne sera qu’un premier maillon d’une vraie filière hydrogène dans la région. Actuellement l’hydrogène vient de l’est de la France. Mais à terme l’idée est bien de le produire localement, à partir d’énergie renouvelables : panneaux solaires, éolienne mais aussi hydrolienne, n’oublions pas que Nantes n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres de l’Atlantique.
Rencontre avec Pierre-François Gérard, charge de mission à la SEMITAN, la société nantaise des transports en commun.
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