Kubrick disait de lui que c’était « un réalisateur qui ne trichait pas ». Woody Allen en fait « le plus grand artiste depuis l’invention de la caméra ». Et Godard a, dès 1958, écrit son admiration dans l’article Bergmanorama pour un réalisateur comparé à Beethoven ou Proust.Le monde du 7ème art célèbre Ingmar Bergman à l’occasion du centenaire de sa naissance : il était né en Suède le 14 juillet 1918, et, en près de 60 ans de carrière, aura réalisé une cinquantaine de films, parmi lesquels plusieurs chefs-d’œuvre de Le Septième sceau à Fanny et Alexandre, Les Fraises sauvages, Persona, Scènes de la vie conjugale ou Sonate d’automne…Un cinéaste suédois particulièrement célébré en France en cet automne : la Cinémathèque française lui consacre une rétrospective intégrale jusqu’au 11 novembre, le distributeur Carlotta le met à la découverte d’un documentaire inédit autour de l’homme et de l’artiste : Bergman, une année dans une vie, réalisé par Jane Magnussen, et ressort sept chefs-d’œuvre en version inédite restaurée (Le Visage, L'Œil du diable, À travers le miroir, Le Silence, Une Passion, Mon île Faro, De la vie des marionnettes) ainsi que 13 autres incontournables édités par ailleurs par Studio Canal.
Pour en parler, trois personnalités du 7ème art :
- Isabelle Rèbre, cinéaste et écrivaine, a publié l’an dernier La dernière photographie, Sarabande, aux éditions La Lettre volée
- Jean Narboni, critique et enseignant, auteur de En présence d'un clown de Ingmar Bergman : voyage d'hiver, éditions Yellow Now
- Le cinéaste Nicolas Saada (Espion(s), Taj Mahal) qui a réalisé pour Arte une mini-série Thanksgiving qu’il dit au croisement de Bergman et de John le Carré
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne