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Chronique des droits de l'homme

Abbas Bah, pour le devoir de mémoire en Guinée

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La Guinée célébre mardi le 60e anniversaire de son indépendance. Le 2 octobre 1958, elle devient le premier pays francophone d’Afrique subsaharienne à rompre ses lien avec la France, deux ans avant la vague des indépendances en 1960. Ahmed Sekou Touré, celui qui a dit « non » à la France de De Gaulle, devient le premier président de la Guinée indépendante, mais son régime au fil des ans se durcit et ses opposants, réels ou supposés, sont arrêtés, détenus, torturés, parfois exécutés. Le Camp Boiro est le lieu emblématique de cette répression qui aurait fait, selon plusieurs ONG dont Amnesty International, 50 000 victimes. Abbas Bah y a été détenu deux ans sur les sept passés en prison entre 1971 et 1978. Il préside aujourd’hui l’Association des Victimes du Camp Boiro et se bat aujourd’hui pour que justice soit rendue à ces victimes et pour que la mémoire de cette répression ne s’efface pas.

Abbas Ba, détenu pendant sept ans dont deux au Camp Boiro, se bat pour que la mémoire des victimes ne soit pas effacée.
Abbas Ba, détenu pendant sept ans dont deux au Camp Boiro, se bat pour que la mémoire des victimes ne soit pas effacée. RFI
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