Je ne sais pas vous, mais moi je me fais un cinéma en ce moment... Je me retrouve avec plein de bobines de films sur la table d’En Sol Majeur, toutes signées d’un certain Daniel Kamwa. Un nom qui claque au Cameroun : car lorsqu’à Yaoundé on prononce ce nom, Daniel Kamwa, les cinéphiles se souviennent deBoubou cravate, Pousse-pousse, Notre fille ou Le Cercle des pouvoirs. Et les cinéphiles d’hier feraient bien de transmettre aux cinéphiles de demain. Je dis ça parce que notre invité En Sol Majeur, comédien, réalisateur, scénariste passé par l’école des Blancs est l’un des pionniers du cinéma de fiction au Cameroun avec au compteur de ses 40 ans de carrière, 11 courts et 4 longs-métrages. Aujourd'hui encore, il a un pied à Paname et un mocassin à Yaoundé et il œuvre toujours pour ce 7ème art qui raconte les bobos et les beautés de l’Afrique : au menu Mâh Saah-Sah tourné en langue bamoun et Turbulences film d’animation sur un dictateur africain avec qui toute ressemblance serait fortuite... Ah bon, vraiment ?
Les choix musicaux de Daniel Kamwa :
→ Harry Nilsson et Everybody’s talkin’ at me
→ LeBoléro de Ravel (du film Les Uns et les Autres de Claude Lelouch)
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