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Chronique des médias

Les programmes télévisés français s'exportent de mieux en mieux

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Les programmes audiovisuels français s’exportent de mieux en mieux à l’étranger. Dessins animés et fictions ont la cote à l'international a-t-on pu constater à l'occasion de deux rendez-vous consacrés à la télévision cette semaine.

Netflix passe le cap des 100 millions d'abonnés.
Netflix passe le cap des 100 millions d'abonnés. REUTERS/Mike Blake/File Photo
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C’est à travers le Festival de la Rochelle et le rendez-vous de Biarritz, de TV France International, qu’on mesure le mieux la cote d’amour des programmes français à l’étranger. Ces deux manifestations, cette semaine, ont confirmé la place de la France, au troisième rang mondial des exportateurs de programmes. L’an dernier, selon des chiffres dévoilés par le Centre national du cinéma (CNC), les programmes français ont réalisé leur meilleure année en vingt ans, avec une croissance de 8,5 %, soit plus de 200 millions d’euros de ventes à l’export.

Bien sûr la France ne vend pas de tout et elle ne vend pas à tous, de la même façon. Ce sont surtout des dessins animés et de plus en plus les fictions qui ont la cote alors que les formats de divertissement et de jeux ont plus de mal à s’imposer, à part peut-être Fort Boyard ou des Chiffres et des lettres. Les grands marchés se situent en Europe, principalement germanophone et francophone, mais aussi en Amérique du Nord. En revanche, les achats de programmes français en Afrique ont tendance à baisser, en raison de l’agressivité des distributeurs américains et chinois.

La fiction a le vent en poupe

Le genre qui a le plus progressé en cinq ans, c’est la fiction avec ses téléfilms, ses séries ou ses feuilletons. Il faut dire que toutes les grandes chaînes hexagonales ont opéré une véritable révolution en produisant et en diffusant de la fiction française. Parmi ce qui se vend le mieux à l’étranger, Baron noir, la série politique de Canal+, Candice Renoir, l’intrigue policière de France 2, Trepalium d’Arte ou La Mante, de TF1. Un si grand soleil, le nouveau feuilleton de France 2, doit sans doute son nom à une des meilleures ventes historiques à l’export, Sous le soleil, qui présente l’avantage de faire voyager le téléspectateur étranger dans le sud de la France.

Enfin, s’il y a un genre qui se taille de plus en plus une place de choix, c’est le documentaire. Après Apocalypse, on y retrouve les Jeunesses hitlériennes, Expédition Antarctica ou Face à Face. Cash Investigation se vend aussi mais en version raccourcie et désincarnée, c’est-à-dire sans Elise Lucet et ses interviews coups de poing.

De plus en plus, les plateformes comme Netflix ou Hulu achètent des droits mondiaux d’un programme et le potentiel en vidéo à la demande compte. Il reste maintenant sans doute à réussir la vente de coproductions francophones et européennes. La décision de Bruxelles d’obliger les plateformes à exposer au moins 30% d’œuvres européennes dans sa directive dite SMA ne peut que constituer « une opportunité extraordinaire », selon Frédérique Bredin, la présidente du CNC.

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