«Sofia» de Meryem Benm’Barek ou la fracture sociale au Maroc

Sofia a vingt ans et vit dans une famille de la classe moyenne au Maroc. Ses parents s’apprêtent à conclure un contrat qui leur permettra de s’élever socialement. Mais Sofia accouche d’un bébé non désiré, à l’issue d’un déni de grossesse. La famille dispose de vingt-quatre heures pour trouver le père et conclure le mariage, car toute grossesse hors mariage est illégale et punie pénalement.La trentenaire Meryem Benm’Barek frappe fort avec ce premier long métrage, qui démonte avec subtilité la fracture sociale au Maroc, les inégalités grandissantes.

«Sofia» de Meryem Benm'barek a remporté le prix du scénario dans la sélection «Un certain regard» au Festival de Cannes 2018. Memento Films

A l’affiche de notre cinéma également :

Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin, un autre premier long métrage très remarqué, qui a remporté trois prix au dernier festival du film francophone d’Angoulême, dont le plus prestigieux. Shéhérazade a 17 ans, se prostitue dans les rues de Marseille, et tombe amoureuse d’un délinquant en rupture de foyer, Zachary.

Nous faisons également un tour à Toronto, où vient de débuter le Toronto International Film Festival (TIFF)

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