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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: la malédiction de l’impôt à la source

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Le président Emmanuel Macron avec le Premier ministre finlandais Joha Sipila.
Le président Emmanuel Macron avec le Premier ministre finlandais Joha Sipila. LEHTIKUVA / MARKKU ULANDER /via REUTERS
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En visite à Helsinki, le président français l’a laissé entendre. Emmanuel Macron « n’exclut pas un report du prélèvement à la source », pointe en Une le quotidien économique Les Echos. Lequel trouve que, dans cette affaire du prélèvement à la source, « la bataille de la communication parait bien mal engagée ».

Balayant les objections à caractère technique de cette réforme, Les Echos privilégie la crainte du pouvoir de « l’impact psychologique d’une diminution du montant du salaire net figurant au bas de la fiche de paie à la fin du mois de janvier » 2019.

Attention, prévient Libération, ce « nouveau pataquès de rentrée » risque de « coûter cher à l’exécutif ». Macron et Philippe « donnent le sentiment de ne pas contrôler Bercy », autrement dit le ministère de l’Economie et des Finances, estime Libération.

C’est « le piège », estime L’Opinion, et ce piège qu’Emmanuel Macron s’est « tendu tout seul, se referme ». Or, souligne ce journal, le chef de l’Etat aurait pu dire « stop » très vite, car il n’avait aucune obligation de « se fourrer dans ce guêpier », n’ayant rien promis sur la retenue à la source pendant la campagne. Mais pendant plus d’un an, Emmanuel Macron s’est laissé « bercer » par les technocrates de Bercy qui avaient vendu leur « chef-d’œuvre » à son prédécesseur.

« L’exécutif n’exclut pas un report », confirme également en Une Le Figaro. Selon ce journal, la « solution » qui « circule à Matignon et à l’Elysée » consisterait à « maintenir l'année blanche, tout en décalant la mise en place du prélèvement de l'impôt sur les salaires ».

« La réforme serait alors mise en place en deux temps, relate Le Figaro. Le prélèvement direct sur le salaire intervenant, si l'exécutif le décidait, en 2020. Cela permettrait au gouvernement de qualifier sa reculade en simple report partiel de la réforme. »

Depardieu à l’index

En France encore, c’est Gérard Depardieu qui est à la Une. Ce grand comédien et acteur français est visé par une plainte pour « viols et agressions sexuelles ». Initialement ouverte dans le sud de la France, là où la plaignante, une actrice débutante, a déposé plainte, une enquête judiciaire a été déportée vers le parquet de Paris dans cette affaire.

Il y a quatre jours, cette jeune fille a déclaré aux gendarmes que Gérard Depardieu aurait abusé d'elle à deux reprises dans son hôtel particulier du VIe arrondissement de Paris. Des faits qui se seraient déroulés les mardi 7 et lundi 13 août.

Selon le journal Le Parisien, « aucun élément biologique n’aurait pour l’heure été saisi. Et la jeune fille était seule avec l’acteur lorsque les viols se seraient produits ».

Depuis hier, l’avocat de Gérard Depardieu multiplie les déclarations à la presse pour défendre son illustre client. Dans Le Figaro, Maître Hervé Temime, c’est son nom, déclare que l'acteur « conteste absolument toute agression ou tout viol », tout en dénonçant le « caractère public de cette procédure qui pose un préjudice très grave à Gérard Depardieu ». Maître Hervé Temime se dit « convaincu que l'innocence sera reconnue », rapporte encore Le Figaro.

Bachar a les mains libres

Offensive imminente en Syrie, sur la ville nordiste d’Idleb, encore tenue par des groupes rebelles et jihadistes. Le régime de Bachar el-Assad et ses alliés semblent décidés à lancer une offensive pour la reconquérir. La Russie n’en fait guère mystère, et le journal Les Dernières Nouvelles d'Alsace le déplore : « Plus personne ne peut douter que la communauté internationale a définitivement abandonné la Syrie à son triste sort. »

Ce quotidien de l’est de la France qualifie cette bataille à venir de « dernière sans doute », prédisant qu’elle sera « décisive dans cette guerre qui a déjà fait près de 500 000 morts en sept ans, provoqué l'exode de plus de six millions de personnes, et précipité par ricochet l'Europe dans la crise migratoire et institutionnelle que l'on sait. Bachar el-Assad et ses supplétifs savent qu'ils ont les mains totalement libres pour poursuivre leur œuvre de destruction massive », soupire Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

L’Europe à plusieurs vitesses

Les migrants, justement. En Allemagne, l’extrême droite s’est une nouvelle fois réunie à Chemnitz pour protester contre la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel. Et cette fois-ci, il n’y a pas eu d’incident. Mais si Chemnitz est désormais, comme le nomme Le Figaro, le « centre de la protestation », le malaise est plus large dans le pays, l’Allemagne s’alarmant d’un « nouveau racisme », pointe ce quotidien.

L’Allemagne, donc, mais pas que… Comme l’admetLa Croix, « l’Europe est aujourd’hui peuplée de gens qui ne veulent pas entendre parler d’Union. Le meilleur moyen n’est sans doute pas de les mettre au coin, mais plutôt de leur offrir de nouvelles perspectives. Or la stratégie macroniste d’une Europe à plusieurs vitesses, qui ne tient compte que de la zone euro, dont ces pays ne font pas partie, trouve ici ses limites. On ne fera pas l’Europe à coups de menton. Ni d’exclusion », prêche La Croix.

Parties serrées

Tirage au sort de la Ligue des champions. Les clubs français vont avoir à faire à forte partie. « Que du beau linge », lance L’Equipe. Ce sera « compliqué » pour Monaco et Paris, prévient le quotidien sportif français. Pour Lyon, en revanche, le groupe est « plus abordable ».

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