Même si elle ne croit pas en la réincarnation, Hélène Ling semble avoir déjàeu plusieurs vies. Ou plusieurs tentatives de vies : d’abord dans les contre-ut du chant lyrique, puis dans les plans séquence d’un cinéma d’art et d’essai. Voilà, c’est comme ça : elle voulait chanter, puis faire du cinéma : finalement, elle écrit. Et puis, et puis... ce qui devait arriver, arriva : son scénario intime lui est tombé dessus, comme une coulée taïwanaise, un western identitaire, une irruption d’origines chinoises sur sa peau tannée de française, bref : le troisième roman de cette agrégée de lettres trône sur ma table avec ce titre très En Sol Majeur : Ombre chinoise (Payot/Rivages).(Rediffusion du 7 avril 2018).
Les choix musicaux d'Hélène Ling :
Marian Anderson Sometimes I feel like a motherless child
Kurt Weil / Lotte Lenya Prologue Les Sept péchés capitaux (die sieben Todsünden)
Billie Holiday Time on my hands, avec Lester Young
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