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Revue de presse Afrique

A la Une: l'opposition malienne continue de contester la victoire d’IBK

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Les partisans du candidat perdant à l'élection présidentielle malienne, Soumaila Cissé du parti d'opposition URD, crient lors d'une manifestation contre ce qu'ils ont qualifié de fraude au décompte des voix au second tour. Bamako, le 18 août 2018.
Les partisans du candidat perdant à l'élection présidentielle malienne, Soumaila Cissé du parti d'opposition URD, crient lors d'une manifestation contre ce qu'ils ont qualifié de fraude au décompte des voix au second tour. Bamako, le 18 août 2018. REUTERS/Luc Gnago
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Le camp de Soumaïla Cissé « veut entrer en résistance face à IBK », nous dit Malijet. Alors que les résultats définitifs doivent être annoncés ce lundi à 10h heure de Bamako par la Cour constitutionnelle, l’opposition « doute de l’impartialité de cette juridiction », affirme le site d’information.

Malijet qui nous rappelle également que, « selon les chiffres du ministère de l’Administration territoriale rendus publics jeudi », Ibrahim Boubacar Keïta a recueilli plus de 67% des suffrages au second tour.

Un résultat rejeté « catégoriquement » par Soumaïla Cissé, poursuit Malijet, et qualifié de « mascarade » et de « fruit pourri d’une fraude honteuse » par l'opposant. Selon les propres calculs du camp Cissé, l’opposant aurait « remporté cette élection avec 51,75% des suffrages ».

Et pour revendiquer cette victoire, les partisans de Soumaïla Cissé ont organisé une « grande marche populaire » avant-hier à Bamako. Selon Le Républicain, « des milliers de personnes ont pris part à cette marche », contre « la dictature de la fraude, le trucage électoral, et le bourrage d’urnes »…

Ces contestations de l’opposition n’ont pas empêché plusieurs chefs d’Etat de féliciter IBM pour sa victoire, notamment le président français Emmanuel Macron

Et ça, ça ne plait pas du tout au Pays. Pour le média burkinabè, « s’empresser de féliciter un chef d’Etat élu ou réélu sur la base de résultats provisoires, qui font l’objet de contestations, n’est ni plus ni moins qu’une manière de lui apporter sa caution ».

« Cette manière de faire paraît pour le moins déplacée », juge Le Pays, qui se demande ce qu’il adviendra « si la Cour constitutionnelle venait à invalider les résultats ».

Le Pays estime enfin que, « plutôt de se contenter de congratuler IBK pour sa victoire, la communauté internationale gagnerait à attirer l’attention de celui-ci sur les risques que pourrait encourir le Mali si ce qui ressemble déjà à une crise post-électorale, venait à s’inscrire dans la durée ».

En République démocratique du Congo, l’épidémie d’Ebola progresse dans la province du Nord-Kivu

« 90 cas de fièvre hémorragique » auraient été signalés dans la région d’après ActualitéCD. Le bilan s’élèverait désormais à 49 morts et plus de 2 000 personnes suivies.

Selon Africanews, « la plupart des décès ont été enregistrés dans la bourgade agricole de Mangina, à 30km au sud-ouest de Beni, d’où est partie l’épidémie ».

En réaction, ActualitéCD évoque l’éventuelle construction d’un deuxième centre de traitement d’Ebola à Mangina, en plus de celui déjà opérationnel, d’une capacité de 50 lits.

Autre décision prise par les autorités, et rapportées par Le Potentiel. La gratuité des soins de santé à partir de ce lundi, et pendant dans trois mois, dans « 17 formations sanitaires de la zone de santé de Beni ».

Les médias africains continuent de publier les hommages à Kofi Annan, deux jours après la mort de l’ancien secrétaire général de l’ONU

L’Afrique et le monde perdent « un acteur majeur de notre temps, infatigable artisan de la paix », a réagi le président ivoirien Alassane Ouattara, comme on peut le lire dans L’Intelligent d’Abidjan.

Le quotidien L’Enquête reprend de son côté les mots du président sénégalais Macky Sall, qui considère cette disparition « comme une perte immense pour l’Afrique et les Nations unies ».

Le président congolais Joseph Kabila a, lui, salué « la mémoire de l’illustre disparu, pour sa consolidation de la paix en RDC », souligne Le Potentiel.

Kofi Annan était le « père du dialogue intercongolais », confirme Le Nouvel Observateur de Kinshasa.

Selon le journal, c’est grâce au « génie diplomatique de Kofi Annan », que les belligérants congolais « vont accepter de s’asseoir autour d’une table en août 2001 (…) et de février à avril 2002 »…

« Ce fut un grand homme », résume le site Aujourd8 dans son édito. Le média espère ainsi que « les quelques graines qu’il a semés inspirent ses successeurs à l’ONU pour le bonheur et la paix de la planète ».

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