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Revue de presse Afrique

A la Une: l'opposition congolaise tente de s'unir

Publié le :

Un rassemblement de tous les partis d'opposition de la coalition le 9 juin 2018 à Kinshasa.
Un rassemblement de tous les partis d'opposition de la coalition le 9 juin 2018 à Kinshasa. JOHN WESSELS / AFP
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«–Même vision, même idéal », c’est ainsi que Le Potentiel résume l’état d’esprit de l’opposition. Preuve de cette volonté d’union, une déclaration commune de 6 candidats de l’opposition, dont Moïse Katumbi, Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi : ils réaffirment « leur volonté de désigner un candidat commun […] à la prochaine présidentielle », comme on peut le lire dans ActualitéCD. « La règle d’or, c’est la flexibilité, martèle Vital Kamerhe. Chacun de nous devra présenter son programme et on va discuter les yeux dans les yeux. Nous devons être flexibles. En fin de compte, il y aura une fumée blanche. »

On apprend également dans Le Potentiel, que « L’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, ratisse large pour amener l’opposition à aligner en décembre prochain un candidat commun à la présidentielle ». Pour ce faire, nous raconte le journal, un tête à tête a eu lieu entre Muzito, et Félix Tshisekedi, candidat de l’UDPS.

D’après Le Potentiel, « les deux hommes sont plus que jamais unis autour d’une même vision, venir à bout de la pieuvre de l’Est, et d’un seul idéal, l’alternance démocratique ».

L’autre exigence de l’opposition, c’est le retour de Moïse Katumbi, toujours bloqué hors du pays. « L’opposition fait bloc derrière le sort de Moïse Katumbi », nous dit CAS-Info.

Toujours dans cette déclaration commune, les leaders des grands partis appellent le gouvernement à lever les mesures jugées « illégales », pour permettre à Moïse Katumbi de rentrer au pays et de participer à la présidentielle.

Dans le journal La République, on apprend qu’une « matinée politique de sensibilisation pour le retour de Moïse Katumbi » était organisée hier. Cela se passait dans la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima dans la commune de la Gombe. Le secrétaire général d’Ensemble (le parti de Katumbi) y a martelé son ambition. Selon lui, Moïse Katumbi va à tout prix présenter sa candidature. Il l’affirme : « Katumbi est un digne fils du pays et personne ne peut l’empêcher de rentrer au pays, ni le contraindre à l’exil ».

Mais pour Le Potentiel, « il faut noter le silence du pouvoir » face aux requêtes de l’opposition. « Ce qui n’augure rien de bon ». Pour le journal, « tout le monde est unanime à reconnaître que la tenue d’élections crédibles […] pourra offrir un avenir plus stable au peuple congolais ». « Il y va de la consolidation de la stabilité de la RDC et de toute la sous-région de l’Afrique centrale ».

Au Mali en revanche, l’élection présidentielle a déjà eu lieu. Le second tour c’était dimanche. Et avant même la publication des résultats officiels, l’opposition les conteste.

«–D’ores et déjà, nous rejetons les résultats », a annoncé Soumaïla Cissé, cité par Maliweb. Le candidat de l’opposition dénonce une fraude massive lors du scrutin.

« La fraude, elle est avérée, affirme Soumaïla Cissé, c’est pour ça qu’il y a des résultats que nous n’accepterons pas. Ceux qui ont fraudé, c’est ceux qui embrasent le pays ». Dans des propos également rapportés par Fraternité Matin, l’opposant à Ibrahim Boubacar Keita dit refuser d’être « l’agneau de sacrifice ».

Avant de rejeter la responsabilité d’éventuels troubles sur le pouvoir en place. « La responsabilité de ce qui va arriver dans le pays est dans le camp du président », estime en effet Soumaïla Cissé.

Alors, est-ce qu’une crise post-électorale au Mali est à craindre ? C’est en tout cas ce que semble penser L’Observateur Palgaa. « Avis de tempête électorale » au Mali, titre le média burkinabè. Pour L’Observateur Palgaa donc il semble que Soumaïla Cissé ait « opté pour la contestation de la rue, et dans la rue, plutôt que d’user des voies de recours légales ».

De son côté, Le Djely appelle Soumaïla Cissé à ne pas venir « troubler la quiétude qui prévaut au Mali ». Selon le média guinéen, « il n’en récolterait que des blâmes et une image écornée ». « S’il persiste dans la rhétorique actuelle, il perdra aussi bien le scrutin que les Maliens. A lui donc de faire le bon choix », conseille Le Djely.

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