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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: la disparition d'un grand nom de la cuisine

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Le chef Joel Robuchon, décédé le 6 août 2018.
Le chef Joel Robuchon, décédé le 6 août 2018. REUTERS/Charles Platiau
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Le chef Joël Robuchon est mort hier à l’âge de 73 ans. C’était un « génie de la gastronomie » pour Le Figaro. « Le cuisinier du siècle s’est éteint » titre de son côté Le Parisien. « Le chef Joël Robuchon rejoint les étoiles » peut-on lire à la Une de La Croix.

Des étoiles, Joël Robuchon en aura glanées 32 au cours de sa carrière. Devenant ainsi « le chef le plus étoilé du monde » rappelle Le Parisien.

Pour Le Journal de la Haute-Marne, Joël Robuchon « était de ceux qui ont fait du bon goût la philosophie de toute une vie ». Il laisse « une empreinte, un nom, tout simplement, symbole de cette cuisine qui fait la fierté » de la France.

« 2018 restera donc une année noire pour la gastronomie française », regrette l’Est Républicain. « Après Paul Bocuse en janvier dernier, elle perd six mois plus tard une deuxième légende ». Une légende née à Poitiers, d’un père maçon et d’une mère au foyer, comme nous le raconte Le Parisien.

Le journal nous apprend que le petit Joël voulait « devenir prêtre ». Mais à 15 ans, après le divorce de ses parents, « il décide de devenir cuisinier après s’être découvert la passion en aidant les religieuses » au séminaire.

A 29 ans seulement, « il devient chef de cuisine à l’hôtel Concorde La Fayette dans le 16e arrondissement de Paris ». Mais c’est 9 ans plus tard, en 1983, qu’il est repéré par le célèbre guide Gault & Millau, relate Le Parisien.

Suivront un sacre de « chef de l’année en 1987, puis le titre de “cuisinier du siècle” décerné par le Gault & Millau. Le grand public, lui, le connaitra surtout grâce à l’émission “Bon appétit bien sûr”, qu’il anime sur France 3 de 2000 à 2009. Mais Joël Robuchon, pour Le Parisien, c’était aussi une figure reconnue par ses pairs,  qui laisse derrière lui un empire gastronomique: 1 200 salariés, et 26 établissements, dont treize étoilés, dans le monde.

Autre sujet très présent dans les journaux français : les sanctions américaines contre l’Iran, qui ont pris effet la nuit dernière.

Et avec ces sanctions, « un grand vent d’amertume souffle à nouveau sur la société iranienne », d’après Le Monde. Le quotidien interroge un jeune entrepreneur iranien de 30 ans. Pour lui, « ainsi que pour beaucoup d’Iraniens de sa génération, l’excitation des mois qui ont suivi l’accord de 2015 n’est plus qu’un lointain souvenir ».

«A l’époque, nous pensions que l’Iran allait s’ouvrir sur le monde, surtout économiquement, se souvient-il. L’enthousiasme était tel que presque 50  % des investissements dans les start-ups iraniennes venaient de l’étranger.»

« Mais le retrait unilatéral de Donald Trump de l’accord sur le nucléaire en mai a mis fin à cette euphorie », explique Le Monde. Et les sanctions américaines pourraient même avoir des conséquences sur le régime iranien. Le journal La Croix interroge Mahnaz Shirali, directrice d’études à l’Institut de science et de théologie des religions. D’après elle, « les sanctions peuvent non seulement affaiblir le régime, mais aussi le faire plier ». Elles « vont asphyxier durablement l’économie iranienne […], qui dépend de la valeur de la monnaie nationale », explique Manahz Shirali.

Selon elle, « Les Iraniens risquent donc d’accentuer les protestations contre le régime, ce qui pourrait être fatal à la République islamique, laquelle est extrêmement fragile et instable ».

On revient en France où le Rassemblement national (ex Front national) est en grande difficulté financière.

« Les lepénistes au régime sec », titre Le Parisien. Les partisans de Marine Le Pen attendaient avec impatience le résultat de l’audience d’hier à la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris.

Les magistrats se sont ainsi penchés sur le recours déposé par le parti pour faire annuler la saisie de 2 millions d’euros de subventions publiques, décidée fin juin dans le cadre de l’enquête sur les assistants présumés fictifs au Parlement européen. Finalement, le délibéré sera rendu le 26 septembre prochain...

« La justice fait mariner le Rassemblement national » résume avec l’humour qu’on lui connait le journal Libération. Un humour qui ne fera probablement pas rire Marine Le Pen. La présidente du parti n’a pas besoin de la chaleur caniculaire « pour transpirer à grosses gouttes », selon le Courrier Picard. Toujours d’après le journal régional, l’appel au don lancé par le parti à ses militants, aurait permis de récolter 500 000 euros. Insuffisant... pour remplir les caisses.

On apprend dans Le Parisien, que le RN a même dû renoncer à son plan social. Le trésorier du parti, Walleyrand de Saint-Just se désole : «On avait prévu d’en faire un à la rentrée. Mais cela coûte cher et, aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens de le financer ». « A entendre sa présidente, conclut le Courrier Picard, le parti est tout bonnement menacé de disparition ».

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